Little Miss Sunshine : 5 anecdotes à connaître sur le film | Vogue Paris
Arte nous emmène ce soir en voyage à bord du Combi Volkswagen de la famille Hoover. Voici tout ce qu’il faut savoir sur “Little Miss Sunshine”.
Emouvant, drôle, absurde… Difficile de qualifier d'un seul mot le chef-d’oeuvre de Jonathan Dayton et Valerie Faris. 14 ans après sa sortie, Little Miss Sunshine n’a pas pris une ride. L’histoire de la famille Hoover, ses défauts et ses valeurs, est le témoignage même du parcours de 6 individus pour se recentrer sur ce qu’il y a d’important : les liens qui nous lient et nous construisent. Retour sur les anecdotes de tournage de Little Miss Sunshine, avant la diffusion du film ce soir sur Arte.
Un grand rôle pour Abigail Breslin
Si le visage poupin de la petite Olive est maintenant connu à travers le monde entier, Abigail Breslin a profité de Little Miss Sunshine pour se faire réellement connaître. Auparavant, la jeune actrice avait obtenu des rôles mineurs dans Signes avec Mel Gibson et Joaquin Phoenix et Un Mariage de Princesse avec Anne Hathaway. C’est finalement le long-métrage de Jonathan Dayton et Valerie Faris qui la révèlera réellement au grand public. Pari gagné puisque Abigail Breslin est nominée aux Oscars en 2007 pour le prix de Meilleure actrice dans un second rôle. Elle devient à ce moment-là la quatrième plus jeune actrice à être nommée dans cette catégorie.
Un départ difficile
Little Miss Sunshine a reçu de nombreuses nominations et récompenses : BAFTA, Oscars, Grand prix du festival du cinéma américain de Deauville… mais rien ne présageait un tel engouement pour le film. Il a fallu 5 ans à Jonathan Dayton et Valerie Faris pour que leur projet voit le jour. En manque de financements, les deux réalisateurs ont fini par obtenir 8 millions de dollars et 30 jours pour filmer le long-métrage entre l’Arizona et la Californie. David T. Friendly, l’un des producteurs a déclaré : « Il ne m'est arrivé qu'une autre fois dans ma vie d'avoir une réaction si instinctive à un projet de film. Tout me disait qu'il fallait que je le fasse. C'est très rare de découvrir un film qui vous fasse rire et pleurer d'une seconde à l’autre. » Son instinct était le bon puisque Little Miss Sunshine a rapporté plus de 100 millions de dollars au box-office.
Un road-movie musical
Une fois la famille embarquée dans le Combi Volkswagen jaune et iconique, elle part à plus de 800 kilomètres d’Albuquerque, direction la Californie. Pour Albert Berger, producteur, Little Miss Sunshine est un film de vacances en famille revisité. De la fraîcheur, de la franchise, du dialogue familial et des disputes… le scénario dépeint une famille comme les autres avec une justesse saisissante. Pour accompagner les Hoover, Jonathan Dayton et Valerie Faris ont mis les petits plats dans les grands. À l’origine réalisateurs de clips musicaux, ils ont voulu illustrer le road-movie avec des musiques folks et mélodies du monde entier. Les deux réalisateurs ont fait appel à Mychael Danna, le compositeur de Tideland et Truman Capote, et le groupe DeVotchka.
Un casting haut en couleurs
Pour légitimer l’épopée familiale des Hoover, il fallait un casting musclé. Après les aventures d’Andy Stitzer dans 40 ans, toujours puceau et The Office, Steve Carrell se glisse dans la peau de Frank Ginsberg, un personnage plus sérieux dont le rôle aurait pu être confié à Bill Murray et Robin Williams. Toni Collett et Paul Dano, qui jouent mère et fils, ne sont âgés que de 12 ans d’écart mais le duo fonctionne à merveille. C’est Greg Kinnear qui a été le choix le plus évident pour incarne Richard Hoover. Il épate par ses mimiques et remarques improbables, nécessaires pour donner vie au père de famille dépassé. Enfin, pour incarner le grand-père facétieux et héroïnomane, c’est Alan Arkin qui est choisi. Le succès surprise du film et sa prestation convaincante lui valent de rapporter l’Oscar et le BAFTA du Meilleur acteur pour un second rôle en 2007.
Les anecdotes de tournage
Trésor cinématographique, Little Miss Sunshine continue de révéler des pépites à chaque visionnage. Après avoir analysé le film de long en large, on remarque les petits détails laissés par les réalisateurs. L’une des anecdotes les plus connues concerne Abigail Breslin forcée d’écouter la musique à très haut volume dans un casque lors d’une scène en voiture où Alan Arkin assène de nombreuses vulgarités. Pendant le concours de beauté qui donne son nom au film, la jeune actrice porte un body censé arrondir sa silhouette et est entourée de véritables mini-miss dans leurs costumes d’apparat, comme le veut la tradition américaine. Ouvrez bien l’oeil pour repérer ces indices laissés par Jonathan Dayton et Valerie Faris tout au long du film : le panneau « United we stand » judicieusement placé en fond d’une scène d’engueulade et qui rappelle la thématique du film. La plaque de voiture de Larry Sugarman marquée de la mention « Lost Time », en référence à l’oeuvre de Marcel Proust « La recherche du temps perdu » dont il est censé être un expert. Enfin, la présence de nombreuses références involontaires à la série Breaking Bad qui font sourire : l’action se passe à Albuquerque comme dans le show et on remarque la présence au casting de deux acteurs bien connus : Bryan Cranston et Dean Norris.
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