Les acteurs dans la peau de James Bond

Créée en 1953 par le romancier Ian Fleming, la série James Bond est adaptée en films à partir de 1962. Depuis, 24 épisodes l’agent 007 ont rempli les salles de cinéma. Et ce, à grâce aux interprétations d’acteurs différents mais toujours charismatiques.

Casino Royale, Quantum Of Solace, Skyfall, Spectre…Daniel Craig reprend du service pour la cinquième et probablement dernière fois, dans Mourrir peut attendre (« No time To Die » en VO), en salles en France le 8 avril prochain – et trois jours avant au Royaume-Uni.

Daniel Craig, une dernière fois ?

Une première bande-annonce explosive a été dévoilée le 4 décembre dernier et a déjà été visionnée plus de 10 millions de fois. Rami Malek y apparaît sous les traits d’un mystérieux méchant adversaire, sur lequel les fans prennent tous les paris, et Léa Seydoux, omni-présente, semble être dans cet opus l’alter-égo de l’espion britannique. Un agent de police de l’aéroport, passeport de l’agent 007 en main, demande à ce dernier de décliner son identité : « Bond… James Bond », répond Craig sagement. La réplique culte est ici détournée.

Drôle, intelligent, sportif, distingué, sportif… Le personnage a décidément tout pour séduire. Incarné par Daniel Craig, quasiment indissociable de ce rôle désormais, l’agent 007 a d’abord été campé par cinq autres acteurs, en 57 ans et vingt-quatre aventures.

Premier acteur à endosser le rôle de l’espion autorisé à tuer, Sean Connery est rapidement propulsé au rang de star du cinéma. Si au départ, l’auteur Ian Fleming le trouve « trop grand et trop musclé », il change d’avis devant le succès de James Bond contre Dr No.

Alliant à la fois séduction et virilité, Sean Connery incarnera six fois l’espion, avant de raccrocher son costume en 1967.

Au départ mannequin, George Lazenby rompt les codes établis pour le rôle par son prédécesseur, Sean Connery.  Plus sentimental et doux, l’Australien n’incarnera le rôle de James Bond qu’une seule fois, dans Au service secret sa majesté. Si le succès n’est pas au rendez-vous – en comparaison aux autres volets -, cet épisode est sans doute le plus fidèle au récit de Ian Fleming.

Roger Moore est déjà connu du grand public pour son rôle dans la série Le Saint lorsqu’il accepte de jouer dans Vivre et laisser mourir. L’arrivée de l’acteur – premier choix de Ian Fleming à l’origine – sonne comme un renouveau pour la saga.

En plus de rentrer dans son personnage, Roger Moore y apporte une touche personnelle d’humour britannique. Pendant sept films, l’acteur conserva son rôle. Un record !

À l’image de George Lazenby, Timothy Dalton ne fera pas l’unanimité. Réputé trop froid pour le rôle, il ne convainc pas et le public fait part de son désamour. C’est pourquoi l’acteur britannique ne jouera que dans deux opus : Tuer n’est pas jouer et Permis de tuer.

L’acteur irlandais demeure un incontournable James Bond. À la manière de Sean Connery, il incarne son personnage à merveille, et y ajoute une pointe d’arrogance. Son jeu d’acteur lui offre l’opportunité de jouer dans quatre films : Goldeneye, Demain ne meurt jamais, Le monde ne suffit pas et enfin Meurs un autre jour.

Changement de style avec Daniel Craig. Du brun ténébreux, on passe au blond à l’allure d’espion russe. Avec son physique d’athlète et son regard glaçant, l’acteur britannique incarne un James Bond plus violent, davantage torturé. Les épisodes n’en sont que plus réalistes et vivants. Et ce, depuis Casino royale.

Et si les succès des James Bond dépendent de l’acteur principal, il ne fait aucun doute que les « James Bond girls » y sont aussi pour quelque chose.

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