Le jour où Maxime Chattam a découvert « 20 Minutes »
- En 2022, 20 Minutes a 20 ans.
- Chaque semaine, une personnalité, célèbre ou anonyme, raconte sa relation particulière avec 20 Minutes et ce que le journal a changé dans son quotidien ou dans sa vie.
- Aujourd’hui, l’écrivain Maxime Chattam, lecteur du journal depuis vingt ans et devenu entre-temps le président du jury du prix 20 Minutes du roman.
C’est en 2019 que Maxime Chattam a accepté de parrainer le prix 20 Minutes du roman qui récompense depuis, chaque année, un manuscrit inédit sur un thème imposé. « Ce qui m’a donné envie de participer au prix, c’est l’idée de propager de la culture dans un journal populaire, que tout le monde connaît et auquel tout le monde a accès parce qu’on le trouve partout et qu’il est gratuit, explique le romancier connu pour ses thrillers à la lisière du fantastique. « Culture », « populaire », « tout le monde », ce sont des valeurs qui me parlent. Donc, s’il y a un prix littéraire qui pouvait faire sens à mes yeux, c’était particulièrement celui-ci. » Un prix qui a déjà contribué à révéler deux autrices : Estelle Tolliac pour Noir de Lune et Bleu de Lune en 2020, Giselda Gargano pour L’Ultime frontière en 2021, édités par notre partenaire Les Nouveaux Auteurs.
« Ce journal, mais à qui on le paie ? »
Entre Maxime Chattam et 20 Minutes, c’est en réalité une histoire qui dure… depuis vingt ans ! « J’étais encore assez jeune, se souvient l’écrivain qui débutait tout juste sa carrière. Je ne faisais pas trop gaffe, mais quand j’ai vu le journal distribué à la sortie du métro, je me suis demandé : mais à qui on le paie ? Je pensais qu’on voulait me soutirer de l’argent, je n’avais pas compris le concept… Et petit à petit, c’est devenu une habitude, un rituel et on finit par recréer son quotidien quelque part. À l’époque, j’allais bosser le matin et à la gare, j’ai fini par moins acheter le journal que j’achetais et à chercher 20 Minutes dans le petit repose journaux. Sauf que tout le monde a fini par embrayer : il n’y en avait plus, donc on se le refilait dans le train. « Vous l’avez fini ? » « Merci, c’est gentil. » On lisait le journal du voisin, en somme… Cela recréait un peu de tissu social dans le train. Bien sûr, maintenant, on peut lire les infos sur le téléphone, et on a 20 Minutes aussi sur le téléphone, mais ces souvenirs d’échanges autour du papier pour quelqu’un qui aime le papier, c’est quelque chose que je n’oublierai jamais… »
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