Laurent Voulzy revient sur sa carrière : "Rockollection", "un bouleversement dans ma vie"

Du coup, cette notoriété fulgurante a été dure à vivre ?

Non ! Le bonheur. C’est formidable. Je me souviens qu’on partait faire des galas avec Alain. On avait rendez-vous avec les musiciens et on met la radio. J’entends à la radio : « On va vous faire écouter une chanson qui vient de sortir et qui sera probablement le tube de l’été« . C’était moi. D’un seul coup, c’était dingue. La chanson s’est mise à marcher très vite et je ne me rendais plus compte, en fait.

Avec ‘Rockollection’, mon rêve d’ado se réalisait, c’est-à-dire de m’entendre à la radio à tue-tête. Et en même temps, la réalisation était moins forte que le rêve que j’en avais.

à franceinfo

J’ai toujours l’impression que les rêves qu’on fait, si on les met dans un plateau de balance, sont plus forts que le rêve réalisé. Mais c’était quand même extraordinaire. Surtout qu’après, elle s’est mise à marcher dans plein de pays. Comme en Allemagne : je rentre dans un ascenseur à Munich, j’entends ma chanson. J’arrive à Venise pour faire une émission de télé, je rentre dans un restaurant désert et à la radio, j’entends en italien le présentateur qui lance Rockollection. Je m’entendais dans divers pays, c’était extraordinaire. Je m’en suis plus rendu compte après.

Que représente cette chanson ?

Un bouleversement dans ma vie, réellement. Elle a été certainement une clé pour me permettre de continuer à être entendu. Le deuxième 45 tours que j’ai fait, c’était Bubble Star, qui est devenu un numéro aussi.

Le vrai bouleversement, c’est d’avoir rencontré Alain parce que même la première fois que j’ai entendu ‘J’ai dix ans’ à la radio, c’était comme si c’était moi. C’était extraordinaire, extraordinaire.

à franceinfo

L’année d’après, j’entends Bidon, une chanson qu’on avait fait ensemble. Pour moi, c’était merveilleux. J’avais déjà amorcé le fait d’être reconnu un peu des gens. Et puis après moi, en tant que chanteur, oui, c’était assez extraordinaire. Dur ? Alors là, je vous dis non, pas du tout !

On se retrouve demain pour parler d’un autre de vos succès Le cœur Grenadine en 1979.

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