Laurence Ferrari : au cœur de l'affaire PPDA !
La journaliste évoque pour la première fois les accusations de viols et d’agressions sexuelles portées à l’encontre de l’ancien présentateur du “20-Heures”…
Durant cinq ans, elle a tenu les rênes du journal télévisé de la Une, prenant la suite de Patrick Poivre d’Arvor, évincé de son fauteuil par la chaîne en 2008… Invitée sur le plateau de Quelle époque, nouvelle émission de France 2 présentée par Léa Salamé, la journaliste Laurence Ferrari a accepté pour la première fois de s’exprimer sur « l’affaire PPDA » qui agite les médias depuis plusieurs mois.
C’est en effet une trentaine de femmes au total qui accusent l’ancien présentateur vedette de s’être livré à des comportements déplacés à leur endroit. Certaines ont même dénoncé des faits de viols et d’agressions sexuelles… C’est le cas d’Hélène Devynck, qui a travaillé durant vingt ans dans le groupe TF1 et été l’assistante de l’ex-roi du 20-Heures.
Dépitée de voir l’affaire récemment classée sans suite, cette dernière publie ces jours-ci, aux éditions du Seuil, Impunité, un livre réquisitoire contre ce système de harcèlement généralisé au sein de la rédaction de la Une, doublé d’un hommage à toutes celles qui ont, depuis 2021, osé le dénoncer.
« Il invitait une jeune femme au journal (…) puis lui sautait dessus »
Le jeudi 22 septembre, sur France Inter, l’écrivaine est revenue sur le « coup du plateau » qu’aurait fait subir PPDA à ses victimes : « Il invitait une jeune femme au journal, a expliqué l’auteur d’Impunité. Il la mettait devant lui sur le plateau, puis la faisait monter dans son bureau et lui sautait dessus. » Ce rituel se serait produit « plusieurs fois par semaine pendant trente-cinq ans ». Et toutes celles qui ont témoigné le racontent d’une manière similaire.
Bien que Laurence Ferrari n’ait jamais elle-même croisé la route de Patrick Poivre d’Arvor, la journaliste n’a pas hésité à dire tout haut ce qu’elle pensait de cette affaire : « Évidemment, je soutiens Hélène Devynck, que je connais et que j’ai croisée dans ma vie professionnelle », a-t-elle confié à Léa Salamé, avant d’ajouter : « Je soutiens toutes ces femmes. C’est l’horreur absolue, ce qu’elles nous racontent. Jamais on n’aurait pu imaginer ce qu’il se passait derrière la porte de son bureau. »
De son côté, le présentateur déchu continue de nier et menace ses accusatrices de procès en diffamation…
Clara MARGAUX
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