Lana Del Rey : ce qu'on a pensé de son nouvel album "Chemtrails over the Country Club" | Vogue Paris
Son dernier album sorti il y a peu de temps, Chemtrails Over The Country Club fait émerger peu à peu une nouvelle facette singulière de la personnalité énigmatique et fascinante de la chanteuse américaine. Son thème : la part sombre de la célébrité.
Tandis que certaines superstars se réinventent à chaque nouvelle époque, Lana Del Rey préfère peaufiner le son de ses albums et enrichir peu à peu sa personnalité fascinante et énigmatique.
Le nouvel album de la chanteuse Chemtrails Over the Country Club, produit par Jack Antonoff – déjà aux manettes sur l’opus précédent de la chanteuse de 35 ans, Norman Fucking Rockwell!, – nous offre un nouvel exercice en matière de précision et de retenue. Les moments les plus entraînants de l’album – comme le remuant (et quasi rap) Dance Till We Die — donnent l’impression de rayons de soleil parvenant à se frayer dans une forêt touffue. Pourtant, le septième album studio de Lana Del Rey n’est pas identique aux autres.
Voici sept raisons pour lesquelles Chemtrails Over The Country Club vient enrichir et approfondir une œuvre déjà extraordinaire.
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1. Lana Del Rey continue à bâtir sa propre mythologie
Les fans purs et durs de Del Rey pourraient sans problème écrire une thèse rien que sur le premier morceau de l’album, White Dress, dans lequel elle revient sur sa vie d’avant la célébrité, sous les traits d’une serveuse qui se sentait « regardée » par son homme. Elle mentionne les groupes de rock Kings of Leon et les White Stripes — ainsi qu’une énigmatique conférence sur les hommes dans le marché de la musique. L’humeur contemplative et intime qu’elle installe dès l’ouverture perdure tout au long des 45 minutes. Les derniers mots de la chanson semblent particulièrement révélateurs : « it kinda makes me feel like maybe I was better off » (« parfois, je me demande si je n’étais pas mieux comme ça »). Elle introduit l’un des thèmes qui jalonnent l’album : l’idée que la célébrité n’a pas forcément été une bonne chose pour elle.
2. La célébrité, un thème omniprésent
Del Rey partage avec nous ses pensées sur la célébrité dans le titre Dark But Just a Game lorsqu’elle chante : « c’est sombre, mais ce n’est qu’un jeu, joue-le comme une symphonie ». Wild at Heart — une chanson qui , dans un geste typique de Lana Del Rey, porte le nom d’un film de David Lynch (Sailor & Lula en français) — nous plonge dans les abysses de la célébrité : « les appareils ont des flashs, à cause d’eux les voitures se crashent », difficile de ne pas penser à la fin tragique de la Princesse Diana, déjà évoquée par Lana Del Rey dans son morceau de spoken word Patent Leather Do-Over.
3. De nouvelles variations sur un même tempo
Les fans de Lana Del Rey ont appris à ne pas s’attendre à des morceaux dansants, pour ça tournez-vous plutôt vers les remix clubs de Summertime Sadness et Young & Beautiful signés par Cedric Gervais en 2013. Comme tous ses albums depuis Ultraviolence en 2014, Chemtrails Over The Country Club est un album intimiste, ce que signifie pas pour autant qu’il manque de moments lumineux ou de diversité. Breaking Up Slowly est une ballade aux accents country, Dance Till We Die introduit des cuivres jazzy et Wild At Heart superpose deux pistes vocales pour un effet d’une beauté renversante.
Cet album, avec ses mélodies soignées et sa production méticuleuse, révèle de nouveaux détails et de nouvelles significations à chaque écoute.
4. Elle nous rappelle qu’elle reste désespérément romantique
Un album de Lana Del Rey ne serait pas complet sans un prétendant aussi séduisant qu’il est peu fiable. Il fait son apparition sur Not All Who Wander Are Lost, l’invitant à s’asseoir, lui tenant la porte, comme un vrai gentleman. Ce qui ne veut pas dire qu’elle tombe dans son jeu. « Le truc avec les hommes, c’est qu’ils ont beaucoup de choses à dire, mais est-ce que tu vas rester ? »
5. Elle confirme son statut d’immense songwriter américaine
« Je viens d’une petite ville, et toi ? Je le dis parce que je suis prête à quitter LA », chante-t-elle sur Let Me Love You Like a Woman. Une chanson qui la voit écartelée entre les lumières scintillantes du rêve américain et ses racines plus modestes. Car même si la chanteuse est native de Manhattan, sa famille a déménagé à Lake Placid, une petite ville de l’État de New York alors qu’elle n’avait qu’un an.
Dans Tulsa Jesus Freak la chanteuse mêle les thèmes de la religion et de la sexualité, d’une façon qui évoque les États conservateurs de la Bible Belt. « On devrait retourner en Arkansas, échanger ce corps contre cette canette de gin »
6. Les paroles sont parsemées de références nostalgiques à la pop culture
Tulsa Jesus Freak et Yosemite citent tous les deux l’imagerie convoquée par Elton John dans son Candle in the Wind , tandis que Del Rey semble évoquer malicieusement Prince sur Let Me Love You Like a Woman, lorsqu’elle chante, « on pourrait se perdre dans cette purple rain » Plus loin dans l’album, la chanteuse country Nikki Lane s’invite sur le magnifique Breaking Up Slowly, où elle chante ce couplet: « je ne veux pas vivre une vie de regrets/ Je ne veux pas finir comme Tammy Wynette ».
7. L’album se conclut par une reprise de Joni Mitchell
Après avoir chanté dans l’avant-dernier morceau Dance Till We Die qu’elle « reprenait Joni », c’est exactement ce qu’elle finit par faire. Elle s’associe avec les chanteuses indie Weyes Blood et Zella Day pour une interprétation bouleversante de la chanson For Free signée par Joni Mitchell en 1970. On comprend rapidement les résonances de ce tube issu de l’album Ladies Of The Canyon dans l’œuvre de Del Rey. Joni Mitchell construit ce morceau sur une comparaison entre elle-même – une star qui joue ses morceaux « pour les fortunés » – et une musicienne des rues qu’elle voit jouer « très bien » et pour « aucun argent ». À nouveau, Del Rey semble se demander si elle n’était pas « mieux » avant d’être célèbre.
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