« La relation entre Sarah et Diego dans "Visions" m’a touchée », dit Louane
- Louane Emera est la vedette de la minisérie Visions, diffusée ce lundi à 21h10 sur TF1.
- Dans cette minisérie en six épisodes, elle incarne Sarah, une psychologue pour enfants qui va nouer un lien particulier avec Diego, un petit garçon qui a des visions.
- La chanteuse et actrice raconte à 20 Minutes sa première expérience sur le tournage d’une série.
Une fiction qui mêle habilement paranormal, drame familial et polar ! Dans Visions, minisérie en six épisodes présentée en avant-première mondiale à CanneSeries, disponible sur Salto et diffusée dès ce lundi à 21h10 sur TF1, Louane Emera incarne Sarah, une psychologue pour enfants. La jeune femme va nouer un lien particulier avec Diego (Léo Durrieux), un gamin de 8 ans qui manifeste d’étranges visions à la suite de la disparition de Lily, une fillette de 11 ans. Un drame sur lequel enquête Romain (Soufiane Guerrab, vu dans Lupin), capitaine de gendarmerie et compagnon de Sarah. Louane Emera a raconté à 20 Minutes, lors d’un entretien téléphonique, sa première incursion dans le monde des séries.
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Qu’est-ce qui vous a donné envie de jouer dans cette minisérie ?
Je n’avais jamais joué avec un enfant dans ma vie et cela m’intéressait vraiment beaucoup. Quand j’ai lu le scénario de Visions, la relation entre le personnage de Sarah et de Diego m’a touché. C’est ce qui m’a donné envie de faire cette série. En parallèle, j’ai vu le travail d’Akim Isker, le réalisateur, et j’ai beaucoup aimé ce qu’il faisait. J’ai adoré son film, un unitaire pour France Télévisions, L’enfant de personne, qui m’a littéralement cassé le ventre tellement c’était beau. La relation avec Diego et le travail d’Akim m’ont convaincu de jouer dans cette série.
Vous avez beaucoup de scènes avec Léo Durrieux, le petit garçon qui joue Diego, comment travaille-t-on avec un si jeune acteur ?
En étant un enfant ! Ce n’est pas simple pour le réalisateur qui doit vraiment cadrer les choses, mais moi, je suis devenue pote avec Léo. On s’est très bien entendu à la seconde où l’on s’est rencontré. Il y a eu quelque chose d’immédiat et de facile entre nous. Et on a rigolé pendant tout le tournage. Et le fait que l’on puisse rire, se sentir à l’aise et avancer ensemble comme cela, c’était génial ! Pendant les pauses déj’, on faisait des sessions piscine. Vraiment, on s’est amusé. Ce qui n’était pas toujours simple pour Akim qui a eu beaucoup de travail pour nous canaliser. Mais une fois que la caméra tournait, c’était une évidence. Ce petit garçon est extraordinaire. Dans la vie, il n’a absolument rien à voir avec son personnage, c’est un petit garçon ultra-sociable, méga-extraverti, qui court, saute partout et rit ! C’est là où l’on se rend compte de sa prestation de comédien. C’est un vrai travail de composition sur lequel il a travaillé avec Akim et sa coach. C’est hyperimpressionnant qu’un gamin de son âge soit capable de jouer comme cela !
Comment décririez-vous votre personnage Sarah ?
Sarah est une jeune femme qui est partagée entre l’envie de donner sa vie aux autres et le fait qu’elle soit complètement perdue. Cette femme aime les enfants et apprendre d’eux, mais elle a vécu des traumatismes lourds dont elle ne se souvient pas. Elle essaye d’avancer avec ça et ce n’est pas simple. La relation qu’elle a avec Diego va justement permettre à Sarah de découvrir des choses dont elle a besoin pour avancer dans sa vie.
Avez-vous rencontré des psys pour enfants afin de préparer le rôle ?
Je n’ai pas rencontré de psy. En revanche, j’ai travaillé avec ma coach, une femme exceptionnelle, Catherine Chevallier, qui me suit depuis mon deuxième film sur l’acting. Pour moi, ce métier relève encore de l’apprentissage, c’est encore très neuf dans ma vie. C’est mon quatrième projet cinématographique, donc c’est très frais. Et à côté de cela, j’ai beaucoup discuté avec ma petite sœur, qui suit des études de psychologie, une psy en devenir. C’était très intéressant.
Sarah est en couple avec Romain, joué par Soufiane Guerrab, comment on construit une telle alchimie ? Cela se travaille ?
Bien sûr qu’elle se travaille ! Je suis quelqu’un d’assez réticente aux contacts physiques, que ce soit dans la vraie vie ou sur un tournage. Cela ne me plaît pas trop. J’ai eu beaucoup de chance parce que je suis tombée sur un réalisateur et un acteur qui ont complètement respecté cela. Ils m’ont accompagné dans le fait de m’adapter pour ce rôle et de construire cette relation. On ne se connaissait pas avec Soufiane, on s’était croisé une fois ou deux. Soufiane est un acteur génial, mais aussi un mec très respectueux, qui m’a apporté beaucoup et m’a porté sur la série.
Cette première expérience dans le monde des séries vous a-t-elle plu ? Avez-vous envie de recommencer ?
La grosse différence, c’est le rythme ! C’est beaucoup plus intense ! Le nombre de minutes utiles tournées par jour est plus important que dans un film où il y a beaucoup plus la possibilité de refaire les choses et plus d’attente. Moi, honnêtement, ça m’allait parce que c’est mon problème entre guillemets sur un film, c’est de garder la concentration quand on fait des coupures. Le fait qu’il n’y ait pas d’attente m’a aidé et cela m’a plu. Après, ce que j’aime dans l’idée d’un film par rapport à une série, c’est de ne pas être enfermée dans quelque chose. Je ne sais pas si je serai capable de m’engager sur un rôle qui n’est pas un one shot. J’aime bien l’idée de la minisérie, parce que cela laisse une forme de liberté.
Pas de rôle récurrent, mais une autre minisérie, pourquoi pas ?
C’est exactement cela !
Êtes-vous fan de séries, et si oui, quelles sont vos séries préférées ?
Je vais regarder des séries légères comme des choses très lourdes. Ma série préférée au monde, c’est Gomorra, une série napolitaine que je trouve extraordinaire. A côté de cela, j’ai aucun souci à regarder des choses comme La Chronique des Bridgerton quand j’ai envie de passer le temps et de quelque chose de plus léger.
L’adaptation américaine de « Famille Bélier », « Coda » a fait un carton et remporté trois Oscars, dont celui du meilleur film, l’avez-vous vue et qu’en avez-vous pensé ?
Le succès du film était pour moi une évidence. C’est ultra-étonnant de voir ce film parce que certaines choses semblent vraiment similaires. Du coup, de revivre ce moment par procuration, c’était intéressant et particulier. Le film est ultra-bien interprété par tout le monde, mais évidemment, je me suis concentrée sur le rôle d’Emilia Jones ! Ce succès ne m’étonne pas parce que cette histoire ne peut que toucher. Elle est tellement bienveillante et ouverte sur le monde, cela ne peut n’être qu’un succès. En France, c’était énorme, il n’y avait aucune raison que ce ne soit pas la même chose outre-Atlantique. A mes yeux, évidemment !
Vous préparez un nouvel album, que vous pouvez en dire ?
Le titre de l’album commencera par un « N », si je ne change pas d’idée d’ici là, mais je ne pense pas. Je travaille sur cet album avec P3GASE, mais ça, c’est une évidence ! Au moment où je vous parle, on a la moitié de l’album, donc ce n’est pas près de sortir, mais on chantera un inédit de l’album en tournée dès le 6 mai. Je suis trop contente, j’ai hâte de voir la réaction du public, j’espère que cela va leur plaire.
Vous faites partie du jury « The Voice Kids », vous préparez un nouvel album, vous êtes en tournée, et assurez la promotion de la série « Visions », comment on trouve l’équilibre entre toutes ces activités ?
Je ne sais pas trop quoi vous répondre, je fais cela depuis mes 16 ans. Je pense que j’aime ce que je fais par-dessus tout. Si la question concerne ma vie, je m’organise comme toutes les femmes qui travaillent. Toutes ces activités sont très compartimentées. C’est un choix personnel. La musique, c’est mon truc à moi et je n’ai pas envie de mélanger. C’est pour cela que je fais très rarement des projets, hors animation où j’accepte parfois de chanter, où je chante. Je ne chante plus dans les films depuis La Famille Bélier parce que je ne veux pas mélanger les choses. Jouer un rôle, c’est très cool, et cela me permet d’être mille personnes à la fois. C’est ultra-sympa de se plonger dans des nouveaux personnages et d’être parfois quelqu’un d’autre que soit. La musique, c’est à moi, et quand je chante devant les gens, je leur donne tout ce que j’ai à l’intérieur.
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