La PDG de Radio France se montre inflexible face à la grève
Le plan d’économies et de réductions d’effectifs à Radio France ne sera pas abandonné malgré la
grève qui dure depuis trois semaines, a indiqué, ce dimanche 15 décembre, la PDG du groupe public, Sibyle Veil. « L’immobilisme (…) n’est pas à l’ordre du jour » et retirer ce plan « serait irresponsable », a-t-elle déclaré au
JDD.
« Mais beaucoup de sujets restent sur la table des discussions, notamment les conditions d’accompagnement pour les départs volontaires, les adaptations de notre fonctionnement et de nos pratiques, les formations », a-t-elle ajouté, en jugeant que « ce projet prépare l’avenir de Radio. »
299 suppressions de poste
Le mouvement social a été lancé le 25 novembre par les six syndicats du groupe public, mais la CGT avait été le seul à déposer un préavis de grève reconductible. Objectif : obtenir le retrait du plan, qui prévoit 299 suppressions de postes et la création en parallèle de 76 postes (sur un effectif total de près de 4.800 personnes).
« Ce chiffre (de 299 suppressions), c’est le plus bas possible si nous voulons pouvoir recruter les nouveaux profils dont nous avons besoin pour l’avenir », a fait valoir Sibyle Veil, en repoussant les critiques sur un supposé manque de dialogue.
Un taux de grévistes en forte baisse
« Il reste des inquiétudes auxquelles je souhaite répondre par le dialogue social. Pour cela, la négociation doit s’intensifier », a-t-elle poursuivi, alors que quatre autres syndicats (CFDT, SNJ, SUD et UNSA) ont déposé un préavis de grève pour jeudi.
Après une première semaine « avec 25 % de grévistes le premier jour puis un peu moins de 10 % en moyenne », le taux de mobilisation est désormais « de 2 %-3 % en moyenne, en dehors des journées de mouvement national sur les retraites », selon Sibyle Veil.
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