"La fièvre", "Nous", "Waf" : la genèse de l’album "Aimée" racontée par Julien Doré
Il y a eu La fièvre et surtout Nous, un titre en train de devenir un hymne, toutes générations confondues. Vous attendiez-vous à ça ?
Je savais, l’album terminé, que d’un point de vue musical, cette chanson avait une efficacité dans sa simplicité. Ce refrain est très simple et en même temps, il y a un léger jeu de mots entre la tendresse et le fait d’être entre nous, c’est-à-dire que je dis : « Tant qu’on est tendre nous« , au lieu de dire : « Tant qu’on est entre nous« . Je trouvais que ce jeu de mots était encore une fois très enfantin, très simple. J’ai conscience quand même que c’est une chanson qui pourra peut-être plaire, mais je n’imagine pas, évidemment, à ce point-là.
Kiki avec Virginie Efira a été un énorme carton. Et puis, il y a le titre Waf, le dernier en date avec un clip complètement déjanté. Vos chiens, Simone et Jean-Marc vous accompagnent. J’ai l’impression qu’ils vous ont permis de revenir à l’essentiel.
Ce qui aide aussi à revenir à l’essentiel, c’est plein de choses très intimes et très personnelles. C’est un combo de choses dont Simone et Jean-Marc font partie bien évidemment.
Dans ce titre, dans ce texte, dans son refrain, il y a tout le soleil dans ‘Waf’ comme un clin d’œil au sud et toute cette liberté.
à franceinfo
Je dis : « On a fait le tour de Verlaine et de Kafka » et que maintenant, il est grand temps de se servir un verre d’amour et de le remplir à ras bord parce qu’on en a besoin. C’est un peu ça ce que dit cette chanson. C’est une chanson très libre.
Etes-vous heureux aujourd’hui ?
Il est certain que dans la période qu’on vient de traverser, j’ai beaucoup de chance et je le mesure. J’ai une vie encore plus riche qu’il y a quelques mois et cette richesse est faite de liens très importants avec ceux qui m’aiment bien et qui acceptent de continuer de m’écouter et de venir me voir, mais aussi avec ma famille. C’est extrêmement précieux et oui, ça me rend heureux parce que c’est le reflet de ce nouvel album. C’est le reflet aussi, sans doute, de ma façon de vivre la musique dans les mois et j’espère les années à venir. C’est quelque chose d’un peu plus décomplexé et où j’ai à la fois conscience de mon rôle, mais où j’ai juste envie de savourer et de prendre du plaisir, d’essayer d’en donner. Cette mission est déjà intense.
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