Johnny Rotten perd la bataille juridique entre Sex Pistols

Lundi, la justice britannique a tranché en faveur des ex-Sex Pistols, Steve Jones et Paul Cook dans leur bataille juridique avec le chanteur du groupe, Johnny Rotten.

Le guitariste et le batteur avaient poursuivi leur ancien acolyte car il s’opposait à l’utilisation de titres de Never Mind The Bollocks, l’unique album studio des Sex Pistols, dans la série Pistol. Cette dernière, réalisée par
Danny Boyle​, s’inspire des mémoires de Steve Jones parues en 2016 – Lonely Boy : Tales from a Sex Pistol.

« Merde irrespectueuse »

Johnny Rotten estimait que les licences ne pouvaient être accordées contre sa volonté. Il avait indiqué qu’il ne céderait que face à une décision de justice, après avoir décrit en avril dans les colonnes du Sunday Times la série comme « la merde la plus irrespectueuse » qu’il ait jamais subie.

Or, d’après l’avocat des deux demandeurs, Edmund Cullen, un accord conclu en 1998 par les membres du groupe prévoyait que les décisions sur les licences devaient se faire « à la majorité ». La Haute Cour lui a donné raison lundi, après des audiences tenues en juillet.

Dans ses conclusions écrites, l’avocat des demandeurs avait souligné que la procédure visait Johnny Rotten seul, dans la mesure où Glen Matlock, membre originel du groupe remplacé en 1977 par Sid Vicious, mort en 1979, et les ayants droit de ce dernier, soutenaient la position de ses clients.

« Sous une lumière hostile »

L’avocat de l’ex-leader du groupe, Mark Cunningham, avait fait valoir que son client considère que le livre dont la série est une adaptation le présente « sous une lumière hostile et peu flatteuse ».

Formé en 1975, séparé en 1978, le groupe s’est depuis réuni à plusieurs reprises sur scène, la dernière fois en 2008. La série Pistols est attendue pour l’année prochaine.

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