« Je ne suis pas que le sosie vocal de Johnny », clame Jean-Baptiste Guégan
- TMC consacre ce samedi une soirée spéciale à Jean-Baptiste Guégan que le grand public a découvert en 2018 après sa victoire dans l’émission « La France a un incroyable talent ».
- Cinq ans plus tard, le sosie vocal de Johnny Hallyday continue d’enchaîner les concerts avec trois albums au compteur.
- Dans une version rééditée de son dernier album, le chanteur breton s’essaie à la chanson de Noël.
Il a pendant très longtemps écumé les fêtes de village et les campings en Bretagne avec Johnny Junior comme nom de scène. Jusqu’à l’automne 2018 où le grand public l’a découvert après sa victoire dans l’émission La France a un incroyable talent sur M6. Cinq ans plus tard, Jean-Baptiste Guégan n’a pas disparu des radars. Après avoir rempli l’Olympia deux soirs de suite en septembre, le sosie vocal de Johnny Hallyday poursuit sa tournée pour défendre sur scène son troisième album Toutes les larmes sèchent un jour, sorti fin 2022 et qui est réédité ces jours-ci en édition de Noël. Ce samedi soir, la chaîne TMC lui consacre aussi une soirée spéciale avec un documentaire suivi de son concert à l’Accor Arena en décembre 2021. Entre deux dates, Jean-Baptiste Guégan a accepté de se poser quelques instants pour répondre aux questions de 20 Minutes.
Depuis votre victoire, vous avez vendu plusieurs centaines de milliers d’albums et joué dans une cinquantaine de Zénith. Vous mesurez le chemin parcouru ?
Ce sont plutôt mes proches et mes amis qui me parlent de tout ça. J’évite de mon côté de regarder en arrière. Je préfère aller de l’avant et continuer à chanter et faire des concerts. Cela fait partie de ma vie et si cela doit s’arrêter un jour, je serais le plus malheureux.
On parle toujours de vous comme le sosie vocal de Johnny. Cela vous énerve ?
Alors personnellement pas du tout. Bien au contraire. Je me suis fait connaître comme ça donc je n’ai aucun souci. J’ai la chance d’avoir cette voix, la même tessiture vocale que Johnny Hallyday. Donc cette étiquette de sosie vocal ne me dérange pas du tout. Celle d’imitateur oui car je ne suis pas du tout un imitateur. Un imitateur, c’est Laurent Gerra.
Vous essayez tout de même de vous émanciper de Johnny Hallyday dans ce dernier album qui est plus personnel…
Oui, les choses évoluent et je ne fais pas que chanter des chansons de Johnny désormais. Interpréter mes propres chansons m’a d’ailleurs permis de grandir. Et mon public le sait très bien. Ils savent que je ne suis pas que le sosie vocal. Ils ont aussi vu en moi un artiste et un chanteur à part entière. J’ai aussi des enfants qui n’ont pas connu Johnny Hallyday et qui viennent voir Jean-Baptiste Guégan sur scène.
Peut-on imaginer de vous voir « rompre » complètement avec votre idole un jour ?
Non, pas à ce point-là. Johnny fait partie de ma vie et restera toujours ancré en moi. Et les gens veulent que je continue à chanter du Johnny, c’est pour cela qu’ils viennent à mes spectacles. Donc, il y aura toujours une référence à lui même si je continue de faire évoluer mes spectacles et de me renouveler en tant qu’artiste.
Vous avez connu le succès. Mais aussi des galères avec des producteurs qui vous ont escroqué. Comment avez-vous vécu cela ?
C’était dur moralement et physiquement. J’évoque d’ailleurs cette trahison dans la chanson Le baiser de Judas. A l’époque, je n’étais pas forcément blindé, pas prêt à vivre ça. Cela m’a fait mal mais j’ai aujourd’hui réussi à m’en sortir grâce à ma famille et à mon entourage. Cela m’a rendu plus costaud et je suis maintenant mieux armé pour affronter ce genre de problèmes. Mais cela n’arrivera plus car j’ai compris ma douleur. Et il en faut plus pour m’abattre !
Votre nouvelle tournée fait étape dans des salles plus petites. C’était un choix de votre part ?
Oui, je voulais quelque chose de plus intime. J’ai adoré bien sûr jouer dans des grandes salles mais je comparais ça un peu à l’usine. Alors que dans ces petites salles, je suis proche du public. Il y a une ambiance vraiment particulière, plus conviviale.
Vous vous lancez également dans la chanson de Noël. Étrange, non, pour un écorché vif ?
Je voulais faire comme Mariah Carey ! (rires) Non, j’ai fait ça pour faire plaisir à mes fans. Mais l’exercice m’a beaucoup plu, j’ai adoré me glisser dans ce rôle de crooner et chanter un répertoire différent.
Et celui de Johnny, vous continuez de l’écouter ?
Je suis toujours fan bien sûr mais j’en écoute beaucoup moins. Car je connais maintenant son répertoire par cœur et c’est surtout devenu mon quotidien. Mais il restera toujours présent dans ma vie. Quand je chante ou quand je monte sur scène, il est toujours là.
On a dit que vous étiez embrouillé avec Laeticia Hallyday…
C’est complètement faux ! Ces histoires ne sont que pure invention et je ne la connais d’ailleurs pas.
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