INTERVIEW. Jean-Luc Reichmann se confie sur les coulisses du tournage de Léo Mattéï

Léo Mattéï revient dans une septième saison plus que jamais inspirée de faits réels, jeudi 27 février à 21 h 05 sur TF1. Créateur de la série avec son épouse Nathalie, l’animateur-comédien évoque ses combats pour la cause des enfants. 

Comment s’annonce cette septième saison ?

Jean-Luc Reichmann : La série s’appelle Léo Mattéï, brigade des mineurs, donc nous avons encore tout misé sur la jeunesse : de la musique à la distribution. Et dans la deuxième soirée, nous traiterons de l’autisme, une thématique arrêtée l’an passé, bien avant que Paul ne soit candidat aux 12 Coups de midi !.

Est-il venu sur le tournage ?

Absolument ! Il a rencontré le jeune comédien, lui-même autiste, qui jouait le personnage. C’était très émouvant. Nous restons en contact. Pour l’instant, il est à Grenoble et reprend doucement ses marques. En fait, nous avons eu pas mal de visites cette saison.

Lesquelles ?

La brigade des mineurs de Marseille, à qui nous avons fait appel pour éviter tout faux pas, mais aussi le ministère de l’Intérieur, en la personne du commandant Joël Beck. Un jour, je reçois un coup de fil m’annonçant sa venue car le ministère est particulièrement intéressé par la relation que la série crée avec les jeunes. Si Léo Mattéï, après sept saisons, peut être un lien entre les générations et faire de la prévention, je suis hyper fier.

Vous travaillez avec votre épouse, Nathalie. Vos enfants vous inspirent-ils des idées de thématiques ?

On est une famille recomposée avec six enfants, âgés de 11 à 29 ans. Ils nous nourrissent au quotidien avec ce qu’ils vivent au bahut, à la fac ou même au boulot car le grand travaille. Léo Mattéï, c’est notre septième enfant ! La série est devenue une vraie marque française, qui s’exporte, notamment en Amérique latine et en Europe du Sud.

Le fait que vous soyez animateur vous oblige-t-il à n’incarner que des héros positifs ?

Non, car je crois que les téléspectateurs et les dirigeants ont fait la part des choses. On pourrait évidemment pousser le curseur, mais à pas de loup. Je ne veux pas qu’on dise : "Reichmann, il joue au comédien !" J’ai commencé à être acteur bien avant de faire de la télé. Les gens sont habitués à mes multi-casquettes, mais il ne faut pas brusquer les choses.

On vous a annoncé aux commandes d’un nouveau jeu sur TF1…

Pour l’instant, rien de concret, j’attends des nouvelles.

Vous étiez avec Brigitte Macron à Disneyland Paris pour l’opération Pièces jaunes. Comment qualifieriez-vous vos échanges ?

Elle s’était renseignée sur mon parcours et s’est montrée très reconnaissante par rapport à mon engagement pour la jeunesse. Grâce aux 12 Coups…, nous avons donné un chèque de 140 000 euros pour mettre des lits dans les hôpitaux et permettre aux parents de dormir auprès de leurs gamins. Moi qui ai bien connu l’hôpital à l’âge de 23 ans (suite à un grave accident de moto, ndlr), ça me parle. Les enfants, c’est le combat de ma vie.

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