Hugo Clément : sa passe d'armes avec une chroniqueuse de Vivement dimanche sur Twitter

Hélène Gateau, la vétérinaire de Vivement dimanche, n’est pas sûre que le projet de rachat d’un zoo breton pour en libérer les animaux est la meilleure des idées. Et l’a fait savoir sur Twitter, ce qui a fait réagir Hugo Clément.

Le projet ne laisser personne indifférent : depuis une petite semaine, le site Gofundme accueille une cagnotte lancée par l’organisation Rewild (qui lutte pour la défense et la réhabilitation dans leur habitat naturel des animaux sauvages). Le projet ? Racheter un zoo du Morbihan et en libérer les animaux, pour « les renvoyer dans leur milieu d’origine« . A terme, ce zoo devrait devenir un « centre de réhabilitation, pour accueillir les animaux sauvages issus du trafic et saisis par la justice française« , apprend-on en lisant de le descriptif de la cagnotte. Cette initiative a été soutenue par plusieurs personnalités, parmi lesquelles Stéphane Bern, le comédien Pierre Niney, ou encore le journaliste, très engagé – on le sait- dans la cause animale Hugo Clément. Le compagnon d’Alexandra Rosenfeld s’est ainsi félicité de voir que l’objectif de la cagnotte a rapidement été atteint -et même dépassé. « Grâce à votre incroyable mobilisation et au don de Marc Simoncini (ndlr : le fondateur de Meetic a fait un don de 250.000 euros), les 600.000 euros nécessaires à l’achat du zoo de Pont-Scorff ont été réunis en 5 jours ! La cagnotte reste ouverte pour financer les travaux et soins les plus urgents (…) Merci.« 

Un projet utopiste ?

Toujours sur Twitter, certains ont toutefois remis en question le bienfondé de cette démarche, à l’image de la vétérinaire Hélène Gateau, chroniqueuse notamment dans l’émission Vivement dimanche, sur France 2. « Ne nous méprenons pas, a-t-elle posté. Derrière une initiative louable, aucun de ces animaux ne pourra être relâché en milieu sauvage : risque sanitaire/inadaptation des animaux nés en captivité à un milieu sauvage (fauves surtout). Mais leur offrir de meilleures conditions de détention, oui !« . Rapidement, Hugo Clément lui a répondu : « Pas tous, mais pas aucun. Certains seront réintroduits dans leur habitat naturel à l’issu d’un programme de réhabilitation encadré par des spécialistes de la faune sauvage. Ce n’est pas gagné, mais il est temps de proposer un autre modèle que celui de la captivité à but lucratif. » Avant d’enchaîner avec un autre message : « A moins que vous ne soyez medium, merci de laisser sa chance au projet. D’ailleurs, vous êtes la bienvenue sur place si vous souhaitez aider bénévolement. Ça vous dit ?« . Réponse d’Hélène Gateau : « La gestion d’un zoo n’est pas l’affaire de bénévoles mais de professionnels et capacitaires. Quant aux programmes potentiels de réintroduction, il faut des décennies et des millions, avec un taux mortalité supérieur à 70% et voué à l’échec si leur milieu d’origine n’est pas prêt. » Ces deux-là finiront-ils par tomber d’accord ?

Ne nous méprenons pas. Derrière 1 initiative louable, aucun de ces animaux ne pourra être relâché en milieu sauvage : risque sanitaire/inadaptation des animaux nés en captivité à un milieu sauvage (fauves surtout). Mais leur offrir de meilleures conditions de détention, oui !

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