Hautes-Pyrénées : un appel à témoins pour retrouver le mari de l'enseignante après le double homicide

Aucune trace du suspect numéro 1 des enquêteurs. Vendredi 8 juillet 2022, la Gendarmerie nationale a émis un appel à témoins sur ses réseaux sociaux et diffusé la photo de Cédric Tauleygne.

Cet homme de 34 ans et d’1 mètres 75, « athlétique » et qui porte des lunettes, selon la description de la police, est suspecté d’être l’auteur du double homicide perpétré lundi 4 juillet 2022, dans le village de Pouyastruc (Hautes-Pyrénées).

Il est considéré comme « dangereux », informait mercredi 6 juillet le procureur de la République de Tarbes, cité par France Info.

Le suspect est le père des enfants d’une des victimes

Ce lundi 4 juillet, vers 18h30, Aurélie Pardon, son ex-conjointe de 32 ans avec qui il était en instance de divorce, est retrouvée agonisante, devant la maison de Gabriel Fourmigué, 55 ans, découvert mort à l’intérieur par les gendarmes. Les victimes ont été tuées par arme à feu.

Tous deux étaient enseignants dans un collège de Tarbes et s’étaient « rapprochées sentimentalement ces dernières semaines au cours d’un voyage scolaire », a précisé le magistrat, relayée par l’Agence France-Presse (AFP), elle-même reprise par 20 minutes, entre autres.

Le père des deux enfants (3 et 5 ans) de cette professeure de français correspond à la description des témoins d’un homme chauve quittant à moto le lieu des crimes. La moto de Cédric Tauleygne a été repérée en Espagne, à 200 kilomètres du village du drame, mais lui, n’a pas été retrouvé par les forces de l’ordre, mobilisées de part et d’autre de la frontière franco-espagnole.

Des armes ont été découvertes au domicile du trentenaire, qui pratique le tir sportif et fut réserviste de la gendarmerie.

 Enquête pour assassinats

Cécile Gensac, procureure de la République de Pau (Pyrénées-Atlantiques), a indiqué via un communiqué cité par l’AFP, avoir ouvert une « information judiciaire du chef d’accusation de meurtres avec préméditation ». Les enquêteurs soupçonnent donc le tireur présumé d’avoir prémédité son geste.

Elle ajoute que « rien ne permet en l’état de privilégier l’hypothèse que l’individu soit encore en vie ou décédé ».

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