Dorénavant, James Bond servira « Sa Majesté le roi »

Avec la mort de la reine Elizabeth II, un détail va changer pour un de ses sujets les plus célèbres : James Bond. Depuis ses débuts, l’espion a été « au service secret de Sa Majesté la reine », le premier roman de Ian Fleming, Casino Royale, étant sorti un an après le début du règne de la monarque, en 1953. 007 va désormais agir « pour la patrie, pour le roi ». C’est en tout cas ce qu’a annoncé la productrice de la franchise, Barbara Broccoli.

« Le personnage central de James Bond est l’élément le plus important de ces films, et nous pensons qu’il est incorruptible, qu’il travaillait pour la reine et maintenant pour la patrie et pour le roi », a-t-elle expliqué à l’AFP, refusant d’imaginer que ces aspects-là du personnage puissent changer (et qu’il devienne, par exemple, anti-royaliste…).

Pas de progrès

James Bond est dans une situation particulière puisque pour la première fois de son histoire (ATTENTION, SPOILERS) le personnage est mort dans un film, sans issue possible (à moins qu’en plus d’être incorruptible, il soit immunisé aux explosions de missiles). Par ailleurs, Amazon a racheté la MGM, studio qui a toujours produit la franchise. La production a donc l’occasion de tout reprendre à zéro avec Bond, y compris trouver un nouvel acteur. Sur ce point, Barbara Broccoli est formelle : il n’y a pas eu de progrès pour le moment, et pour cause… ils n’ont pas démarré la recherche.

« Nous commençons tout juste notre relation avec Amazon. Nous n’avons pas encore commencé à nous impliquer dans le prochain film de Bond », a-t-elle déclaré.

Et la première mission pour l’équipe du film : rester pertinent. « De quoi le monde va-t-il s’inquiéter dans deux ou trois ans ? Comment pouvons-nous rester dans l’air du temps ? Mais jusqu’à présent, cela a plutôt bien fonctionné. Il ne faut pas avoir peur du changement… Il faut l’accepter, et il ne faut pas faire la même chose encore et encore. Il faut changer un peu. Le public a une certaine attente. Mais il veut aussi être surpris. Cela fait donc partie de l’effort », a conclu Barbara Broccoli.

On ne peut donc s’attendre à rien… à part à être surpris.

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