Devrim, le petit garçon victime de l'accident causé par Pierre Palmade, s'exprime pour la première fois

S’il s’exprime face caméra, à 6 ans seulement, c’est parce sa famille souhaite donner des nouvelles sur son état de santé et son quotidien depuis l’accident. Devrim, passager du véhicule percuté par le comédien Pierre Palmade le 10 février 2023 sur une route départementale de Seine-et-Marne, a été interviewé par BFMTV au domicile de sa famille.

L’accident mortel a causé la mort de l’enfant à naître d’une passagère enceinte de 7 mois. Le bébé serait né « viable », par césarienne, après l’impact, avant de décéder quelques minutes plus tard.

Devrim parle à visage découvert

Pour la première fois, le visage de ce petit garçon apparaît publiquement, ses parents n’ont pas souhaité qu’il soit flouté à l’écran, assure la chaîne d’information en continu.

Maintenu par un corset, l’enfant du conducteur raconte son quotidien depuis le carambolage, et ses blessures lourdes. « Je me sens bien », commence-t-il d’une petite voix faible et explique être gêné pour dormir par l’appareil médical qui l’entoure.

Devrim raconte ensuite son retour à l’école après son départ de l’hôpital pour enfants le 27 février dernier, et ses pauses devenues particulières entre les cours : « La maîtresse ne me laisse pas sortir à la récré, elle a peur qu’il m’arrive quelque chose. Elle laisse les autres camarades rentrer dans la classe et jouer avec moi. »

Le petit garçon doit à nouveau être opéré

Après l’accident, il avait été pris en charge à l’établissement Necker et placé six jours dans le coma. Le garçon doit encore subir une opération de la mâchoire, précise BFMTV, il a du mal à boire et avaler des aliments trop durs. Mais aujourd’hui il « marche, court, se déplace sans difficulté », écrit la chaîne.

Il dit n’avoir aucun souvenir de l’impact avec le véhicule de Pierre Palmade. Ce dernier est mis en examen pour homicide et blessures involontaires avec circonstances aggravantes. Le comédie, qui conduisait sous l’emprise de drogues et de stupéfiants, est toujours hospitalisé, sous écrous, à l’hôpital Marie-Lannelongue au Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine), spécialisé dans la chirurgie du thorax.

L’ordonnance de son placement en détention provisoire immédiat avait été levée par la juge d’instruction, en raison de son état de santé qui ne lui permettait pas de récidiver et reprendre le volant.

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