Design humain : la méthode de développement personnel qui promet de révéler votre vraie personnalité

  • Le design humain ou un patchwork de croyances
  • Les types énergétiques du design humain
  • Un mode d’emploi pour se connaître et comprendre les autres
  • S’aligner avec son soi
  • Gare aux interprétations douteuses
  • Une méthode trop belle pour être vraie ?
  • Garder une certaine distance critique

Mêlant “l’astrologie occidentale et orientale, le système des chakras, la Cabbale, et le I’Ching, combinés avec les sciences modernes de décryptage du code génétique”, selon le site officiel de cette pratique de développement personnel, le design humain ou human design est une méthode récente.

À son origine, Alan Robert Krakower, un américain qui aurait vécu un épisode mystique à la fin des années 1980, au cours duquel il aurait reçu – d’une voix – l’enseignement du design humain. Quelques années plus tard, en 1992, il publie The Human Design System, un ouvrage expliquant ses rouages, à l’époque sous le pseudonyme de Ra Uru Hu.

“C’est une technique connue depuis vingt-cinq ans mais qui n’est accessible que depuis une dizaine d’années”, confirme Mélodie Jeanniard du Dot, adepte du design humain, formée à sa pratique.

Le but de ce nouvel “outil” de développement personnel ? Découvrir notre être authentique pour comprendre et accepter qui nous sommes vraiment et pas celui/celle que la société a façonné.e.

Le design humain ou un patchwork de croyances

Le design humain, n’est donc pas un test psychologique comme le MBTI ou encore l’ennéagramme. Cette “science ésotérique” s’appuie sur trois données accessibles à tous : “la date, l’heure et le lieu de naissance”, explique Mélodie de Jeanniard du Dot, experte du design humain.

Si le calcul du thème astral se base aussi sur ces éléments, dans le cadre du design humain, qui se veut analyser le lien entre le moment précis de la naissance et la manière dont les gènes sont organisés, c’est grâce à un “code binaire créé sur la base des 64 hexagrammes du I’Ching” que les données renseignées sont “filtrées à partir d’une matrice universelle”, explique le site officiel.

Une carte génétique est ensuite produite, chacune unique et servant “à comprendre la façon dont les personnes sont alignées et la manière dont leur énergie fonctionne”, explicite Mélodie Jeanniard du Dot.

Les types énergétiques du design humain

Ces énergies sont regroupées dans quatre catégories, énonçant les différents types énergétiques, selon notre experte :

  • Les générateurs représenteraient environ 70% de la population, leur énergie est endurante et leur rôle serait de la mettre au service des autres. Ces personnes seraient heureuses une fois satisfaites professionnellement. Le signe qu’elles ne seraient pas dans leur élément, aussi appelé le « non soi » : la frustration.
  • Les projecteurs seraient environ 20%. Mélodie Jeanniard du Dot les décrit comme “des guides qui ont une vue d’ensemble sur les situations”. Leur stratégie de vie consisterait à laisser les choses venir à eux. Leur but : le succès. Leur « non soi » : l’amertume.
  • Les manifesteurs compteraient pour environ 10% de la population, ils sont ceux qui initient l’action. Leur « non soi » serait la colère.
  • Les réflecteurs sont le type énergétique le plus rare (environ 1% de la population). Ce sont des hypersensibles qui peuvent facilement absorber l’énergie des autres et qui n’ont donc pas de centre énergétique défini. Ils seraient très perturbés par la déception.

Être aligné, c’est être en harmonie avec soi, une énergie de confiance qui est palpable une fois les éclairages du design humain intégrés à notre façon de vivre

À noter qu’il existe un cinquième type énergétique, sorte de sous-catégorie des générateurs : les “générateurs manifesteurs”, eux seraient plus rapides et multitâches, mais leur « non soi » serait la colère, comme les manifesteurs.

Un mode d’emploi pour se connaître et comprendre les autres

Malgré tout, même avec les différents types énergétiques explicités, il est difficile de comprendre clairement cette méthode et d’imaginer comment elle peut s’appliquer au quotidien pour être bénéfique, à l’inverse d’autres outils de développement personnel plus parlants comme la pratique de la loi de l’attraction.

“Avec le design humain, j’ai compris que les réponses venaient de mes tripes”, commence Maëva, 26 ans et adepte de la méthode depuis quelques mois. La jeune maman parle d’un “mode d’emploi”, qui lui a permis de mieux se connaître, mais aussi de mieux comprendre ses proches.

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