Des piles boutons au goût amer pour éviter les risques d’ingestion

Jouets connectés, télécommandes… Face aux nombreux cas d’ingestions de piles boutons chez les enfants de moins de 6 ans, et principalement à l’approche des fêtes de Noël, la marque Duracell lance la première pile bouton au lithium, au goût amer.

Les petits vont recevoir de nombreux cadeaux de Noël sous le sapin et les parents vont devoir être vigilants avec les jouets qui nécessitent de petites piles. En effet, chaque année en France, plus de 1 200 visites aux urgences sont dues à l’ingestion de piles bouton de petites tailles rondes et plates. On les trouve dans les thermomètres, les montres, les télécommandes, les calculatrices, les appareils photo, mais aussi dans les jouets connectés. Et « même en l’absence d’obstruction des voies respiratoires ou d’autres signes, l’ingestion d’une pile bouton peut entraîner très rapidement la formation de lésions potentiellement mortelles« , alertent les autorités. 

Ingestion de piles boutons : quels sont les risques ? 

Selon une enquête menée par la marque Duracell auprès de 1000 parents et grands-parents d’enfants de moins de 6 ans, 83% des Français considèrent que les piles boutons au lithium représentent un risque plus important que les autres types de piles, mais ne connaissent pas vraiment les conséquences réelles de l‘ingestion d’une pile bouton. « 47% des parents et grands-parents pensent que le principal danger lié à l’ingestion d’une pile bouton au lithium par un enfant en bas âge reste l’asphyxie due à l’obstruction des voies respiratoires et 16% le décès, tandis que 9% pensent que l’ingestion peut provoquer des maux de ventre voire ne causer aucun risque (5%) », précise l’étude. Le Dr Suzanne Tartière, médecin urgentiste au Samu de Paris et auteure du livre Les petits gestes qui sauvent (Ed. Bayard), rappelle que les dangers sont multiples et réels.  » En plus du risque d’asphyxie, l’ingestion peut causer des dommages irréversibles à l’organisme. L’ingestion d’une pile bouton au lithium peut provoquer dans un délai très court (moins de 2 heures) des complications très graves telles que : des brûlures, des perforations œsophagiennes, une hémorragie du tube digestif (œsophage, estomac, intestins), voire la perforation des voies respiratoires pouvant aller jusqu’au décès de l’enfant. En cas de doute, il ne faut pas hésiter une seconde à contacter le SAMU » précise-t-elle.

Une pile bouton au goût amer pour prévenir les risques d’ingestion chez les bébés

Cette année, la marque Duracell ajoute sur ses piles boutons au lithium du benzoate de dénatonium, la substance la plus amère au monde. Cette substance est déjà utilisée par de nombreux fabricants de produits d’entretien ménagers comme les dosettes de lessive, certains cosmétiques et produits de jardinage pour son amertume. Elle est totalement inoffensive en cas de consommation, mais peut sauver des vies puisque le réflexe en cas d’ingestion est de recracher immédiatement. En effet, son goût ultra-amer, même en dosage infime, réduit les risques d’ingestion et donc d’intoxication. Son goût, démultiplié pour les enfants, les fait immédiatement et instinctivement recracher la pile ! Ainsi, chaque pile bouton au lithium Duracell est recouverte sur une partie de sa surface d’un sticker imbibé d’une couche de benzoate de dénatonium. 

Piles boutons : comment prévenir les accidents ? 

La DGCCRF, la DGS et l’Anses rappellent aux parents certains réflexes pour éviter les risques en cas d’ingestion :

  • Vérifiez la sécurité des jouets, mais également celle des objets du quotidien, non destinés aux enfants et non soumis à des obligations réglementaires strictes, comme les montres, les clefs de voiture, les télécommandes, les calculatrices ou les appareils auditifs. Les jouets « sont soumis à des exigences strictes et notamment de non-accessibilité des piles, imposées par la législation européenne » rappelle les autorités, c’est-à-dire que le compartiment des piles ne doit pas pouvoir être ouvert par un enfant, ni s’ouvrir ou se casser si l’objet tombe. 
  • Privilégiez les appareils électroniques dont le compartiment à piles est bien sécurisé : fermés par une vis ou ceux qui nécessitent d’accomplir deux manœuvres indépendantes pour les ouvrir.
  • Conservez les piles boutons hors de portée d’un enfant, les neuves comme les usagées.

Que faire en cas d’ingestion d’une pile bouton ?

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Voir un exemple

En cas d’ingestion d’une pile bouton, même supposée, contactez sans attendre un centre antipoison ou appelez le 15 en expliquant clairement à votre interlocuteur qu’il s’agit d’une ingestion d’une pile bouton. Il vous indiquera la marche à suivre et vous guidera vers l’hôpital ou le centre médical qui pourra traiter le plus efficacement cette urgence pédiatrique.


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