Déconfinement : comment se déplacer ? Ce qu'il faut savoir avant de sortir de chez vous
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Après 55 jours de confinement, les Français peuvent enfin circuler librement, sans attestation. Mais comme l’a annoncé le gouvernement, le déconfinement est progressif, partiel et contrôlé, afin d’éviter une deuxième vague d’épidémie de Covid-19. Voici ce qu’il faut savoir avant de sortir de chez vous.
Se déplacer à moins de 100 km de son domicile
Depuis aujourd’hui, vous pouvez de nouveau circuler sans attestation et sans motif particulier. Cependant, la limite de 100 km à vol d’oiseau du domicile est tout même imposée. Vous devez donc vous déplacer avec un justificatif de domicile (une facture de téléphone à votre nom par exemple, sur laquelle figure votre adresse), ou une pièce d’identité, si l’adresse est à jour. Cela vous sera demandé en cas de contrôle par les forces de l’ordre, et une amende de 135€ pourra être appliquée si vous n’êtes pas en règle.
Si vous utilisez les transports en commun, le port du masque est obligatoire pour toute personne âgée de plus de 11 ans (il est fortement conseillé partout ailleurs). Les agents de sûretés sont désormais habilités à contrôler et verbaliser les voyageurs qui ne respectent pas les règles sanitaires. Par ailleurs, la circulation des bus, RER, tramways, métros, etc. est réduite, et la capacité d’accueil est elle aussi moins importante, afin de respecter la distanciation physique. Certaines gares et stations pourront être fermées en cas de surfréquentation, comme à Paris, où 60 stations de métro restent fermées jusqu’à nouvel ordre. L’offre de transports sera augmentée progressivement selon des modalités définies par chaque région et le retour à la normale devrait intervenir au début du mois de juin, indique le site du gouvernement. En Ile-de-France, zone rouge, vous devez tout de même vous munir d’une attestation si vous comptez vous déplacer en transports publics entre 6h30 et 9h30 ou entre 16 heures et 19 heures.
Se déplacer à plus de 100 km de son domicile
Les déplacements à plus de 100 km du domicile sont, en revanche, interdits, sauf en cas de motif impérieux. D’après le Premier ministre, ces motifs peuvent être d’ordres familiaux (décès, assistance à une personne vulnérable) ou professionnels (exercice du métier de transporteur routier). Si vous êtes confinés à plus de 100 km de votre domicile principale, vous pouvez, dès aujourd’hui, rentrer chez vous « pour préparer une reprise professionnelle ou la scolarisation de vos enfants », précise le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner. « La simple visite pour se faire plaisir, le déplacement dans une résidence secondaire, il faut dans toute la mesure du possible se l’interdire », prévient le Premier ministre, Edouard Philippe.
L’offre de transports est là aussi limitée. Sur les TER, en moyenne 55% du trafic normal est assuré. Pour les TGV, la SNCF prévoit de faire circuler 35% de ses trains et 25% des Intercités. Pour les Ouigo, 16% du trafic normal est assuré. Enfin 8% du trafic des Eurostar et des Thalys est assuré. Une amende de 135€ peut être attribuée en cas « d’accès à un TGV sans réservation », indique le site du gouvernement.
Les déplacements entre la France et l’étranger
Concernant les voyages entre les pays en dehors de l’Europe et la France, les frontières « resteront fermées jusqu’à nouvel ordre », a annoncé Christophe Castaner. Seuls les ressortissants français qui auraient passé leur confinement dans ces pays peuvent regagner la France, comme c’était déjà le cas lors du confinement. « Des mesures de quatorzaine ou d’isolement sont possibles pour les personnes qui entrent sur le territoire et ne proviennent pas de l’espace européen », assure le site du gouvernement. En revanche, aucun Français n’est autorisé à quitter le territoire.
En ce qui concerne les déplacements entre pays de l’espace européen, le retour à son domicile est toujours possible et de nouvelles dérogations voient le jour, comme « la garde, la visite ou la poursuite de la scolarité d’un enfant » ou encore « un motif économique impérieux », en particulier pour les travailleurs saisonniers agricoles. Bien entendu, les voyages purement touristiques, même chez nos voisins européens, restent pour le moment, interdits.
Les déplacements entre la métropole et l’Outre-mer
Si vous vous trouvez en métropole et que vous souhaitez vous rendre en Outre-mer, vous devez justifier votre déplacement d’un « motif impérieux d’ordre sanitaire, familial ou professionnel », qui doit là encore être justifié par l’attestation prévue à cet effet. À votre arrivée en Guadeloupe, en Guyane, à La Réunion, en Martinique, à Saint-Martin, à Saint-Barthélemy ou à Saint-Pierre-et-Miquelon, vous devez rester isolé pendant 14 jours dans un centre d’hébergement.
Si vous vous trouvez en Outre-mer et que vous souhaitez vous rendre dans un autre territoire d’Outre-mer ou en métropole, vous devez également justifier d’un « motif impérieux d’ordre sanitaire, familial ou professionnel ». En métropole, l’isolement à votre arrivée n’est pas nécessaire. En revanche, dans un autre territoire d’Outre-mer, vous devez effectuer une quatorzaine en centre d’hébergement dès votre arrivée.
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