COVID-19 : Quelles sont les régions concernées par une reprise de l’épidémie en France ?

Dans son interview du 14 juillet, le Président Macron évoquait « certains indicateurs qui remontent » concernant l’épidémie de COVID-19 sur le territoire français.

Si presque toute la France est aujourd’hui au vert, l’inquiétude reste grande autour d’une possible deuxième vague. Alors que certains de nos voisins européens ont décidé de mettre en place de nouvelles mesures de confinement, chez nous, le port du masque devient obligatoire dans les lieux publics clos dès la semaine prochaine. Oliver Véran, Ministre de la Santé, invite lui « les Français à porter un masque sans délai dans les lieux clos ».

Une mesure qui vise à encourager un maintien solide des mesures barrières alors que certaines régions françaises enregistrent déjà une nouvelle poussée de l’épidémie.

La Mayenne

Le 15 juillet, Santé Publique France annonçait 50,1 cas pour 100.000 habitants en 7 jours en Mayenne. Le seuil d’alerte venait d’être dépassé.

Dans un communiqué, mis à jour hier, le préfet de Mayenne, Jean-Francis Treffel, rend obligatoire le port du masque dans les lieux publics clos de 6 communes de la région : Bonchamp-lès-Laval, Changé, L’Huisserie, Laval, Louverné et Saint-Berthevin.

Il invite les Mayennais à « participer aux opérations de dépistage et à respecter scrupuleusement les gestes barrières ».

La Bretagne

Selon une infographie publiée par Visactu sur Twitter hier, la Bretagne fait partie des six départements qui passent au rouge si l’on prend en compte les indicateurs de suivi de l’épidémie et notamment le nombre de reproduction effectif. Ainsi, dans la région, ce sont 2,62 personnes qui sont contaminées par une personne atteinte du COVID-19. La moyenne française est de 1,18.

Le préfet du Finistère a lui aussi rendu obligatoire à compter d’hier, jeudi 16 juillet, le port du masque sur certains marchés et dans les établissement clos des îles généralement populaires en été (Batz, Molène, Ouessant et Sein). Il confirme qu’ »une augmentation sensible du nombre de patients testés positifs depuis le 10 juillet 2020 à été constatée ».

La Nouvelle-Aquitaine

En Nouvelle-Aquitaine, ce sont dix nouveaux foyers de contamination qui ont été recensés. Dans cette région plutôt épargnée au début de la crise sanitaire, l’Agence Régionale de Santé remarque « une évolution inquiétante » et place la Gironde en « vulnérabilité modérée ». L’autorité demande aux habitants de se « ressaisir et d’appliquer rigoureusement les gestes de barrières » en prévenant que la situation peut évoluer très vite.

Les Bouches-du-Rhône

Alors que l’ARS en Provence-Alpes-Côte d’Azur confirme des « signaux faibles faisant état de nouveaux cas de COVID-19 », les Bouches-du-Rhône inquiètent. Toujours selon l’ARS, dans ce seul département c’est une moyenne de onze cas supplémentaires par jour qui a été constatée la semaine dernière.

Un nombre de cas « stable » dans les régions fortement touchées

Malgré tout, selon les données de France Inter dont l’équipe a analysé les cas recensés en hôpital et par SOS Médecin dans toutes les régions de France, le nombre de cas reste « stable » dans certaines touchées de plein fouet par l’épidémie au début de la crise comme le Grand-Est.

En Ile-de-France, région aussi très affectée au début de l’épidémie, Olivier Vérand a confirmé hier, au micro de France Inter « des signaux faibles de reprise épidémique » dans certains hôpitaux parisiens et a invité une nouvelle fois la population à rester extrêmement vigilante. Les gestes barrières restent donc d’actualité, qu’importe la région où l’où vous trouvez !  

De plus, les situations restent préoccupantes dans certains territoires ultra-marins comme la Guyanne et Mayotte où l’état d’urgence sanitaire a été prolongé jusqu’au 30 octobre prochain.

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