Covid-19 : la proposition choc de l’Académie nationale de médecine pour relancer la vaccination

Près de 48,14% de la population française a reçu une première injection d’un des vaccins contre la Covid-19, mais seulement 27.96% des Français sont totalement vaccinés. L’Académie nationale de médecine a alerté sur un ralentissement de la campagne de vaccination. L’institution a donc dévoilé plusieurs recommandations pour la relancer.

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Le 31 mai, la campagne de vaccination contre la Covid-19 s’est ouverte aux adultes sans limite d’âge et sans condition. Les adolescents âgés de 12 à 17 ans peuvent également recevoir une injection d’un des vaccins anti-Covid-19 depuis le 15 juin. D’après l’Académie nationale de médecine, le seuil des 30 millions de Français primo-vaccinés a été dépassé le 13 juin dernier. L’institution a cependant alerté sur un éventuel ralentissement de la vaccination dans l’Hexagone.

La création d’un pass vaccinal pour relancer la campagne de vaccination

Dans un communiqué publié le 23 juin, l’Académie nationale de médecine a indiqué que « le dynamisme de la campagne nationale de vaccination contre la Covid-19 semble faiblir en France, rendant improbable l’accession au taux de couverture vaccinale de 80% de la population au mois d’octobre, c’est-à-dire le niveau d’immunité collective nécessaire pour éviter une recrudescence de l’épidémie au quatrième trimestre ». Pour relancer l’attractivité de la campagne de vaccination, l’organisme a donc dévoilé une liste de recommandations comprenant également la création d’un pass vaccinal.

L’objectif du pass vaccinal ? Inciter les personnes non-vaccinées à recevoir prochainement une injection d’un des vaccins contre la Covid-19. Dans son document, l’Académie nationale de médecine s’est également prononcée favorable à l’instauration progressive d’une obligation vaccinale « compte tenu de l’importance de l’enjeu en termes de santé publique. »

Les recommandations de l’Académie de médecine qui pourraient faire polémique

Bien que très utiles dans la lutte contre la Covid-19, les tests RT-PCR et les tests antigéniques seraient des éléments qui « détournent de la vaccination » selon l’Académie de médecine. Depuis avril, le taux d’incidence diminue fortement en France. Environ deux millions de tests de dépistage sont réalisés chaque semaine, mais la quantité de tests à visée diagnostique pae exemple pour les cas suspectés de Covid-19 diminue tandis que le nombre de tests effectués dans le cadre du pass sanitaire augmente.

Depuis le 9 juin, le pass sanitaire est obligatoire pour accéder à des événements rassemblant plus de 1.000 personnes. Ce document permet de vérifier le statut vaccinal, le résultat d’un test de dépistage négatif de moins de 48h ou le certificat de rétablissement d’une personne infectée par la Covid-19. Pour l’Académie nationale de médecine, ce dispositif « incite de plus en plus de personnes à recourir aux tests de dépistage et à les renouveler à volonté (…) notamment celles qui ne souhaitent pas se faire vacciner contre la Covid-19. »

Dans son avis, l’Académie nationale de médecine a donc recommandé trois mesures pour favoriser la campagne de vaccination. L’institution a notamment préconisé de :

  • conserver la gratuité des tests RT-PCR et antigéniques prescrits pour la détection du virus à des fins diagnostiques (cas suspect de Covid-19) et épidémiologiques (traçage des cas contacts);
  • arrêter le remboursement des tests RT-PCR et antigéniques réalisés pour des raisons personnelles telles que le pass sanitaire, les voyages internationaux ou la participation à des événements collectifs de personnes non vaccinées ;
  • exercer un suivi pour évaluer l’impact de cette mesure sur l’adhésion à la vaccination.

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