Covid-19 : la HAS favorable à l’évaluation des tests salivaires, comment fonctionnent-ils ?
Les tests salivaires sont moins douloureux, désagréables, impressionnants et plus simples et rapides à réaliser que les tests nasopharyngés. C’est pourquoi la Haute Autorité de Santé (HAS) a donné son feu vert pour les évaluer et s’assurer de leur fiabilité.
Il existe plusieurs tests de dépistage du coronavirus. Parmi eux, on retrouve le test sérologique, qui est réalisé grâce à un prélèvement sanguin, le test rapide, qui permet d’identifier la présence d’anticorps dans l’organisme grâce à une goutte de sang, mais également le test PCR ou virologique, qui suscite en particulier l’appréhension des Français. Ce dernier consiste à rechercher le virus dans les sécrétions. Pour cela, des cellules sont prélevées au fond du nez à l’aide d’un écouvillon. Les échantillons sont ensuite analysés avec la technique PCR (réaction en chaîne par polymérase) par un laboratoire spécialisé pour identifier la présence du virus dans les sécrétions.
Covid-19 : la Haute Autorité de Santé autorise l’évaluation des tests salivaires
Ce type de test suscite la crainte de la population française car il peut sembler désagréable et douloureux. Voilà pourquoi, la Haute Autorité de Santé (HAS) a rendu ce lundi 10 août un avis favorable à l’évaluation des tests salivaires, qui sont plus simples à utiliser. « Les tests virologiques sur des prélèvements salivaires sont évoqués comme une alternative possible aux tests virologiques sur des prélèvements nasopharyngés car l’acte de prélèvement non invasif et indolore est susceptible d’être mieux accepté par les patients, notamment s’ils sont amenés à être testés de manière répétée », indique l’autorité.
« Toutefois, de nombreuses incertitudes persistent quant à leur fiabilité », précise l’institution, qui « considère que des éléments de fiabilité importants manquent encore pour une utilisation immédiate généralisée en alternative aux tests nasopharyngés ». La Haute Autorité de Santé va réaliser une étude clinique pour « définir précisément les conditions optimales de recours à ces tests ainsi que la fiabilité qui peut en être attendue ». Elle explique que les prélèvements réalisés dans le cadre de l’étude devraient permettre de constituer une « salivothèque » de référence.
Tests salivaires : comment ça marche ?
Pour réaliser un test salivaire, « il suffit de prélever de la salive, l’un des principaux vecteurs du virus, et de la placer avec les réactifs à 65°C pendant 30 minutes. Le personnel soignant peut alors lire le résultat à l’œil nu. À la différence de la méthode de test de référence qui demande plusieurs heures de traitement en laboratoire et nécessite des équipements et réactifs importants », explique le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS).
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