Covid-19 : en quoi consiste le test de dépistage rectal utilisé en Chine ?
On connaissait les tests PCR, antigéniques et salivaires, mais la Chine à récemment dévoilée une nouvelle manière de dépister la Covid-19 : le test rectal. Cette méthode jugée plus fiable et plus précise se répand dans le pays et est désormais aux voyageurs.
Un prélèvement jugé plus fiable
Le dépistage rectal consiste à insérer dans l’anus un coton-tige imbibé de solution saline d’environ deux à trois centimètres, détaillait le site américain Bloomberg le 27 janvier.
Cette méthode « permet d’augmenter le taux de détection des personnes infectées », car le coronavirus reste présent plus longtemps dans l’anus que dans les voies respiratoires, a indiqué à CCTV le médecin Li Tongzeng, de l’hôpital You’an de Pékin.
« Le dépistage rectal permet d’augmenter le taux de détection des personnes infectées, notamment par les nouveaux variants », a également précisé Li Tingzeng, ce vendredi 29 janvier à France Info.
Selon les informations transmises par l’AFP, c’est à Pékin que ce type de dépistage aurait été découvert. Il est aussi pratiqué sur les voyageurs venant de l’étranger, au cours de leur quarantaine à l’hôtel.
Pourtant, avant d’entrer en Chine en provenance de l’étranger, le voyageur doit déjà justifier de deux tests Covid négatifs, un PCR et un test sérologique. Avant de passer 14 jours à l’isolement à l’hôtel. Avec toutes ces précautions, peu de risques que le virus ne vienne de l’étranger.
À savoir : le prélèvement rectal est déjà utilisé dans le cadre du dépistage du cancer colorectal ou de la dysplasie anale chez les personnes atteintes du VIH.
Un test jugé humiliant par les internautes
Mais ce test de dépistage rectal est loin de faire l’unanimité. Il est jugé par beaucoup d’internautes comme « embarrassant » et « humiliant ».
« Soulagé d’être déjà rentré en Chine ! », écrit un utilisateur du réseau social Weibo. « C’est pas trop douloureux mais certainement super humiliant », estime un autre. « J’ai fait deux dépistages anaux. Dans la foulée, on m’a aussi prélevé un échantillon dans la gorge. À chaque fois, j’avais peur que l’infirmière oublie de changer d’écouvillon entre les deux », plaisante un autre utilisateur de Weibo.
CCTV a cependant précisé dimanche 24 janvier que les tests rectaux n’avaient pas vocation à être généralisés car ils ne sont « pas assez pratiques ».
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