Coronavirus : la liste des personnes vulnérables qui peuvent bénéficier du chômage partiel
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Depuis le 1er mai, les personnes à risque de développer une forme grave de Covid-19, qui étaient jusqu’alors en arrêt maladie, sont placées en chômage partiel. Voici la liste exhaustive de ces personne vulnérables.
11,7 millions. C’est le nombre de salariés français au chômage partiel. Parmi eux, on retrouve désormais les personnes vulnérables ainsi que les proches vivant à leur domicile. Jusqu’alors, cette catégorie de la population pouvait bénéficier d’un arrêt maladie à titre préventif. Une mesure qui permettait de les protéger, en limitant leurs déplacements et leurs contacts.
Depuis le 1er mai, les personnes présentant un risque de développer une forme grave de Covid-19 sont placées en activité partielle afin de réduire la baisse de leur indemnisation. Elles percevront ainsi une indemnité à hauteur de 70 % du salaire brut, ce qui correspond à environ 84 % du salaire net. Celles rémunérées au Smic seront quant à elles indemnisées à hauteur de 100 %.
Covid-19 et chômage partiel : la liste des personnes vulnérables qui y ont droit
Mais qui sont ces personnes vulnérables ? Le site officiel de l’administration française a dressé la liste des personnes à risque concernées par le chômage partiel :
- les femmes enceintes dans leur troisième trimestre de grossesse.
- les personnes souffrant d’une affection de longue durée (ALD), comme un accident vasculaire cérébral invalidant, une insuffisance respiratoire chronique grave ou encore une sclérose en plaques. La liste exhaustive est disponible sur le site du Service Public.
- les personnes à risque de développer une forme sévère de Covid-19, comme celles âgées de 70 ans et plus, souffrant d’une immunodépression ou encore présentant une obésité morbide. La liste exhaustive est disponible sur le site du Haut conseil de la santé publique (HCSP).
- les personnes vivant au domicile d’une personne considérée comme vulnérable.
Ce dispositif permet de conserver le niveau de rémunération des salariés présentant un risque accru de développer une forme grave de Covid-19. Sans cette mesure, leur rémunération « aurait diminué pour atteindre 66 % du salaire après 30 jours d’arrêt pour les salariés justifiant d’une ancienneté inférieure à 5 ans, par exemple », précise le ministère de la Santé dans un communiqué.
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