Comment se protéger des moustiques ?

  • On s’asperge de R35/35
  • Un répulsif maison à base d’huiles végétales
  • Les plantes au service des piqûres
  • Au secours, je gonfle !
  • Informations importantes

Les moustiques ont cette capacité à transformer rapidement la saison d’été en cauchemar. On fait le point sur les méthodes salvatrices pour nous protéger des ces « petits vampires ailés ». Aux grands maux les grands remèdes. 

On s’asperge de R35/35

Valérie Roucoules, pharmacienne, recommande dans la mesure du possible de « dormir sous une moustiquaire et d’appliquer le jour un répulsif sur les zones de peau découvertes. Les sprays à base de R35/35 étant les plus efficaces. Ils modifient la perception sensorielle des insectes et les désorientent. En été, il faut renouveler l’application durant la journée ou utiliser un gel waterproof qui résiste à la transpiration.

Pour une action optimale, on ne le mélange pas à la crème solaire. Dans les régions très infestées, on vaporise les vêtements avec un anti-moustique spécifique à la perméthrine, car 40% des piqûres se font à travers les textiles. On traite aussi les moustiquaires et les rideaux.

Un répulsif maison à base d’huiles végétales

Julien Kaibeck, aromathérapeute et auteur de Ma bible de la slow cosmétique (Éd. Leduc Pratique) , nous donne sa recette pour un répulsif fait-maison efficace. 

« L’huile de neem, extraite des graines de margousier, possède des propriétés répulsives étonnantes. On peut l’utiliser pour préparer une lotion anti-moustique maison efficace : on mélange dans un flacon une grosse cuillère à café d’huile de neem avec neuf cuillères à café d’huile de jojoba, de noisette ou de macadamia.

Cette préparation légèrement odorante peut s’appliquer sur l’ensemble du corps après la toilette jusqu’à trois fois par jour. Elle protège non seulement des moustiques mais aussi des autres insectes piqueurs et des acariens. Pour renforcer son action, on peut ajouter 25 gouttes d’huile essentielle de géranium rosat ». 

Les plantes au service des piqûres 

Thierry Folliard, naturopathe et auteur de La bible Larousse des huiles essentielles (éd. Larousse), nous explique comment soulager une piqûre de moustique et les éloigner avec des plantes. 

« Les huiles essentielles de citronnelle de Ceylan et d’eucalyptus citronné, dont le parfum est proche, sont de bons insectifuges : elles éloignent les insectes indésirables. Mieux vaut ne pas les utiliser pures sur une grande surface de peau.

On les diluera donc au préalable dans de l’huile d’amande douce (1 goutte de chaque par cuillerée à café). Et comme elles possèdent également des propriétés anti-inflammatoires, on peut les employer localement pour apaiser les démangeaisons. Les feuilles de plantain font aussi des merveilles. Si on en trouve le long des chemins, on les écrase entre nos doigts puis on en étale le suc sur les piqûres douloureuses ».

 Au secours, je gonfle !

Albert-Claude Quemoun, homéopathe et co-auteur de Mes 1000 ordonnances homéopathie (éd. Leduc), nous dresse l’ordonnance pour calmer une piqûre inflammée. 

« Lorsque les moustiques sont passés à l’attaque, on peut atténuer leurs désagréments en appliquant localement des compresses imbibées de calendula plusieurs fois par jour.

Mais si la piqûre provoque un gonflement qui est soulagé par l’application de glace, on avale en plus deux granules d’Apis mellifica 5 CH et de Ledum palustre 5 CH trois fois par jour. Si elle engendre une très grosse réaction inflammatoire, on prendra plutôt deux granules de Vespa grabo 5 CH (3x/j).

Et si la zone piquée est rouge, chaude et douloureuse, on opte alors pour deux granules de Belladonna 5 CH également trois fois par jour « .

Dernier conseil pour la route : pour échapper aux moustiques, on évite les parfums et les sprays coiffants car les insectes sont attirés par leurs odeurs suaves.

Informations importantes

La médecine conventionnelle repose sur la prescription de médicaments dont l’efficacité a été démontrée et validée scientifiquement par des essais cliniques dans les indications considérées. Les médicaments homéopathiques ne s’appuient pas sur la médecine basée sur les preuves, mais sur la notion d’usage traditionnel. Afin de pouvoir être commercialisés, les médicaments homéopathiques doivent avoir fait l’objet d’un enregistrement ou posséder une autorisation de mise sur le marché (en savoir plus sur http://solidarites-sante.gouv.fr/).

Pour des pathologies graves (cancer) ou chez les personnes à risque (nourrisson, enfant, personnes âgées ou atteintes de maladies chroniques), l’homéopathie peut être utilisée en complément mais jamais en remplacement des médicaments non homéopathiques prescrits par un médecin. L’arrêt de ces derniers au profit de médicaments homéopathiques pourrait interférer de façon préjudiciable sur l’évolution de ces pathologies. 

Au moindre symptôme et avant toute prise d’un traitement, il est nécessaire de consulter un médecin inscrit au tableau du Conseil de l’ordre des médecins.

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