Cinq astuces pour dépolluer son assiette

Voici quelques bons réflexes pour réduire l’exposition aux composés suspects. On n’avalera plus n’importe quoi !

On mise sur le bio

«Le label AB (agriculture biologique) reste la référence, insiste le Dr Laurent Chevallier, nutritionniste, car il proscrit les OGM, un grand nombre de pesticides et d’engrais chimiques, et limite le recours aux antibiotiques. Il faut se méfier, cependant, de mouvements récents, tels que Pour une agriculture du vivant ou Zéro résidu de pesticides, qui n’offrent pas les mêmes garanties.»

En vidéo, les trois règles d’une alimentation saine

On traque les additifs

«Tous ne sont pas néfastes, mais on évite les produits qui en contiennent plus de deux ou trois, recommande le Dr Chevallier, en écartant d’emblée les substances inconnues.» D’une façon générale, mieux vaut limiter les produits ultratransformés. Pour en savoir plus, on peut se procurer Yuka-Le Guide de l’alimentation saine (1).

Des crèmes pour les mains bio ou naturelles à moins de 10 euros

Crème mains et ongles Main dans la Main, Patyka, 9,90 € les 40 ml. Disponible sur patyka.com.

Crème pour les mains anti-taches, anti-âge, Cattier, 7,30 € les 75 ml. Liste des points de vente en cliquant ici.

Baume mains SOS, Lavera, 3,99 € les 50 ml. Disponible sur greenwez.com.

Crème Mains Nectar de Miels, Melvita, 6 € les 30 ml. Disponible sur fr.melvita.com.

On choisit son gras

«De nombreux polluants, dioxines, PCB (polychlorobiphényles), métaux lourds…, se concentrent dans les graisses», explique Laurent Chevallier. On privilégie donc les viandes et les charcuteries maigres (jambon à l’os dégraissé, filet mignon de porc, romsteck, steak haché à 5 % de matières grasses…). Côté poissons, on consomme deux portions par semaine, dont une fois du poisson gras – maquereau, sardine, saumon… -, en variant les espèces et les lieux d’approvisionnement. «Pour les petits poissons, mieux vaut privilégier les filets que les poissons entiers, parce que des microplastiques peuvent être stockés dans les intestins.»

Et l’eau ?

«En France, l’eau du robinet est l’une des plus sûres au monde, insiste  le Dr Chevallier, nutritionniste. Les contrôles sont stricts et réguliers. On peut la recommander, y compris aux femmes enceintes et pour les biberons.» Néanmoins, après une longue période sans avoir tiré de l’eau, mieux vaut la laisser couler pour éliminer d’éventuels polluants présents dans les canalisations, et utiliser de l’eau froide pour préparer les boissons chaudes ou cuire un aliment, car des germes peuvent se développer dans le ballon d’eau chaude.

On surveille les emballages

«On évite les boîtes de conserve (surtout hors Union européenne), les barquettes en polystyrène et les plastiques, même si les taux de migration du contenant vers le contenu sont contrôlés, insiste le nutritionniste. On préfère le verre, voire, pour les cartons, des revêtements intérieurs en polyéthylène neutre.» Surtout, on ne réchauffe jamais les aliments dans leurs barquettes.

À écouter : le podcast de la rédaction

On cuisine autrement

Fini, les poêles et les casseroles antiadhésives ! Cap sur l’inox (même avec une couche d’aluminium en dessous pour répartir la chaleur), la fonte émaillée et la céramique. Pour éviter la formation de composés toxiques, on favorise les cuissons douces (vapeur, étouffée, papillotes…) ou on poêle avec un peu de matière grasse.

(1) Le guide de l’alimentation saine, Éd. Marabout, 253 p., 22,90 euros.

*Initialement publié en janvier 2021, cet article a fait l’objet d’une mise à jour.

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