Buvons du thé, c’est bon pour la santé et ça réchauffe !
Boisson la plus prisée au monde, après l’eau, le thé regorge de vertus médicinales. Les études scientifiques ont prouvé les bénéfices pour la santé d’une consommation régulière. Tour d’horizon de ses bienfaits.
Le thé compte parmi les aliments les plus riches en polyphénols, des composés naturels qui jouent un rôle clé dans la prévention des maladies et le fonctionnement optimal de notre cerveau.
Mais pour en profiter pleinement, il faut opter pour produits de qualité. Les thés bas de gamme, qui ne renferment généralement que des vieilles feuilles et non des jeunes pousses, sont pauvres en nutriments protecteurs. Ils peuvent même présenter des risques d’intoxication au fluor, comme l’ont montré des chercheurs britanniques de l’université de Derby*.
Il protège le cœur
Boire du thé quotidiennement diminue la tension artérielle (de 2 à 3 points), ce qui permet de réduire de 10 à 15% les risques d’infarctus du myocarde et d’accident vasculaire cérébral, selon des chercheurs australiens de l’université de Sydney.
Une étude de l’Inra** a également montré que le thé pu-erh Hao Ling® (Thé de la Pagode) divise par deux le taux de cholestérol et par trois le taux de triglycérides dans le sang, deux facteurs de risque d’affections cardiovasculaires.
Il éloigne le cancer
Le thé s’oppose à la prolifération des cellules cancéreuses grâce à sa richesse en catéchines, des polyphénols ultra-puissants. Le thé vert est le plus protecteur. « Il recèle davantage de catéchines : 30 à 40% de la matière sèche, contre seulement 2% à 10% pour le thé noir », observe la nutritionniste Angélique Houlbert.
Il semble également limiter la croissance des vaisseaux sanguins qui alimentent les tumeurs. C’est pourquoi les aficionados du thé vert présentent 30% moins de risques de cancers des ovaires, de la gorge, du côlon, de la vessie et des poumons. En revanche, ses effets contre le cancer du sein restent controversés selon le National Cancer Center de Tokyo (Japon).
Il combat le rhume et la grippe
Les flavonoïdes du thé possèdent des propriétés antibactériennes et antivirales qui émoussent les infections hivernales (rhinopharyngite, angine…). L’un de ses autres ingrédients, la théanine, stimule nos défenses immunitaires ce qui booste nos capacités à juguler les microbes.
Le thé blanc est le plus efficace : il neutralise même les salmonelles susceptibles de contaminer les aliments (viande, œufs, fromage au lait cru).
Il favorise la perte de poids
Des biologistes de l’université de Californie viennent de prouver que les thés verts et noirs décaféinés régulent le poids en rééquilibrant la composition de la flore intestinale. Leur étude, publiée fin septembre 2017 dans l’European Journal of Nutrition***, suggère qu’ils agissent comme des prébiotiques, des substances qui favorisent la croissance des bonnes bactéries digestives et améliorent ainsi à distance le métabolisme.
Les buveurs de thé réguliers affichent environ 4 kilos de moins sur la balance que les autres, à régime alimentaire et activité physique identiques.
Il renforce la solidité des os
À l’instar des fruits et légumes, le thé lutte contre l’acidité du corps, induite par l’alimentation moderne, trop riche en viande et en céréales. Or moins l’organisme est acide, moins le capital osseux est menacé. Le thé renferme en outre des phytœstrogènes, des substances qui miment l’action des hormones féminines et freinent la déminéralisation osseuse fréquente à la ménopause.
Se gorger de thé – surtout vert ou semi-fermentés (oolong) – fait chuter de 27% le risque de fracture de la hanche ou du fémur dû à l’ostéoporose.
Il réduit le stress
Bien qu’il contienne un peu de caféine (40 mg par tasse en moyenne, contre 115 mg pour un café filtre), le thé apaise la tension nerveuse car il délivre de la L-théanine, un acide aminé qui induit la production d’ondes alpha relaxantes dans le cerveau. Plus les feuilles sont jeunes, plus elles sont concentrées en théanine.
Pour un retour au calme intérieur, plongez votre thé une minute dans l’eau chaude, puis jetez cette première eau avant de l’infuser à nouveau.
Vous reprendrez bien une tasse ?
* www.derby.ac.uk/newsevents/news/archive/news-archive/cheaper-supermarket-teas-could-cause-fluoride-related-illnesses.php
** Institut National de la Recherche Agronomique
*** https://link.springer.com/article/10.1007/s00394-017-1542-8
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