Avec « Avatar 2 », James Cameron fait un nouveau pas vers le ciné de demain
- James Cameron, réalisateur visionnaire, immerge le spectateur dans « Avatar : La Voie de l’eau ».
- Il n’est pas fan de certains procédés comme la 4DX mais souhaite que le public plonge totalement dans son univers.
- Il estime que les progrès dans la « capture de mouvement » des acteurs deviennent impressionnants.
James Cameron est un cinéaste visionnaire : qu’on aime son style ou non, il est difficile de le nier ! C’est une sacrée claque visuelle qu’il offre en immergeant le spectateur avec les personnages d’Avatar : La Voie de l’eau plus de trois heures durant. « Quand on a vu arriver les images en 3D terminées, on s’est bluffés nous-même. On ne pensait pas que ce serait aussi beau, confie James Cameron à 20 Minutes. Se dire « on y est arrivé, ça a marché », c’est une joie unique, difficile à décrire. On sent son cœur décoller. »
Et ce n’est qu’un début : cette histoire de vengeance d’un militaire humain pour tuer Jake Sully (Sam Worthington) et sa famille préfigure de la façon la plus précise qui soit ce que ce sera le cinéma des années à venir : un art toujours plus immersif, et donc technologique, mais avec des émotions, et donc des performances humaines bien réelles.
Ne pas tomber dans le gadget
James Cameron souhaite que le public vive l’expérience de la façon la plus immersive possible mais pas à n’importe quel prix. Le procédé 4DX qui fait bouger les spectateurs et leur fait ressentir certaines sensations au fur et à mesure de la projection, avec des effets d’air, de parfums et de liquides qui lui sont envoyés pendant les films, très peu pour lui. « C’est un début pour en appeler à tous les sens, concède-t-il. Mais franchement, je ne vois pas l’intérêt de ce type de procédés. » Sa sévérité viendrait-elle du fait que ce « control freak » autoproclamé n’est pas impliqué dans la transposition d’Avatar 2 en 4DX ? Il admet volontiers qu’il serait plus indulgent si « les artistes étaient à l’initiative de cette conversion ».
L’avenir du futur
En revanche, les comédiens seront toujours des éléments indispensables au processus créatif, selon lui. « Je pense qu’on finira par filmer la capture de mouvement en temps réel comme s’il s’agissait de prises de vues normales ce qui permettra de retranscrire en encore mieux la performance des interprètes sans passer par aucun intermédiaire », explique le cinéaste. James Cameron est, en tout cas, confiant dans l’avenir des salles de cinéma qui offrent un voyage « titillant la vue et l’ouïe du spectateur en lui donnant l’impression que ses cinq sens sont sollicités ». Une description qui correspond vraiment bien à Avatar : La Voie de l’eau, fresque pharaonique conçue pour le grand écran d’aujourd’hui, mais aussi celui de demain.
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