Au parloir, Nordahl Lelandais surpris en plein ébat sexuel avec une visiteuse

Pendant qu’il purge toujours ses peines pour les meurtres de la petite Maëlys de Araujo et d’Arthur Noyer, le criminel Nordahl Lelandais a été surpris en pleine relation sexuelle au parloir de sa prison iséroise, jeudi 28 avril 2022.

Les ébats ont été immédiatement interrompus par les agents pénitentiaires de Saint-Quentin-Fallavier. Nordahl Lelandais y est incarcéré depuis septembre 2017.

Sanctionné pour « exhibition »

Le Dauphiné Libéré précise qu’il a reçu une femme au parloir classique, celle-ci bénéficiait de son premier droit de visite. La direction pénitentiaire explique que la visiteuse « a entretenu une correspondance soutenue » avec le détenu. Sa demande de permis de visite avait été validée après une enquête de la préfecture locale. Ce-dernier a été suspendu.

De retour dans sa cellule d’isolement, Nordahl Lelandais se serait montré menaçant envers les agents de la prison, selon le quotidien régional. Le meurtrier risque 14 jours de quartier disciplinaire pour des faits « d’exhibition ». Le parloir classique est considéré comme un lieu public, contrairement à l’unité de vie familiale, dont avait par ailleurs déjà bénéficié Nordahl Lelandais.

L’identité de la femme impliquée n’a pas été révélée, elle doit faire l’objet d’une procédure contradictoire.

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Une autre histoire derrière les barreaux en 2021

Ce n’est pas la première histoire sentimentale que le meurtrier d’Arthur Noyer et de Maëlys vit depuis la prison. En décembre 2021,quelques semaines avant le procès aux assises pour l’enlèvement et le meurtre de la fillette en Isère, une femme avait assuré avoir fourni deux téléphones à Nordahl Lelandais, à l’insu du personnel pénitencier de Saint-Quentin-Fallavier.

L’ancien maître-chien était dans une cellule à l’isolement et avait dissimulé les appareils sous ses draps. La quinquagénaire avait témoigné pour la première fois dans Le Dauphiné Libéré,le 14 janvier 2022. Elizabeth, habitante de la région Bourgogne-France Comté, avait expliqué : « En septembre 2021, je lui ai amené deux smartphones qu’il exigeait, entièrement en plastique, (…) parce qu’ils ne sonnaient pas au portique de sécurité. Je lui ai apporté également deux chargeurs, trois cartes SIM, deux grammes de cocaïne et du rhum au cours de mes visites en les cachant sur moi. »

Elle a confié avoir entretenu une relation avec le prisonnier, épistolaire d’abord, dès mars 2019, puis physique, lors de droits de visites, jusqu’à leur rupture le 27 décembre 2021. « Je ne veux plus entendre parler de Nordahl Lelandais, ni de près ni de loin. Je suis en colère contre moi. Je m’en veux de lui avoir procuré du bonheur, du plaisir, matériellement, affectivement, sexuellement, pendant qu’il y a des familles qui pleurent leur enfant », avait-t-elle confié au journal régional.

Elizabeth l’avait contacté après avoir été « profondément choquée » par les « à mort ! » criés à l’encontre du meurtrier lors de la reconstitution de l’affaire Noyer. Puis, leurs échanges sont devenus plus intimes, ils se sont vus « 200 fois » environ, estimait-elle dans Le Dauphiné.

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