Après le passage de BRAV-M sur TPMP, le préfet de police ouvre une enquête

Nouveau casting problématique sur le plateau de Touche pas à mon poste (TPMP) et nouveau scandale. Ce vendredi, sur C8, Cyril Hanouna recevait quatre hommes indiquant être des BRAV-M. Visage encagoulé, capuche noir sur la tête et voix modifiés, tous portaient un brassard orange marqué police au bras.

Elles ont expliqué que les personnes auxquelles elles avaient à faire face en manifestations étaient « des Black bloc déterminés à (les) tuer ». Les « Black Bloc sont les pires ennemis des manifestants et nous, on est les meilleurs amis des manifestants », a dit l’un d’entre eux. « On a vraiment été créés pour aller chercher les éléments les plus radicaux et les plus violents », a-t-elle ajouté.

Les premiers éléments en notre possession laissent à penser que ces personnes n’appartiennent pas à la BRAV-M.
En tout état de cause, le @prefpolice ouvre une enquête administrative et saisit la procureure de la République de Paris. pic.twitter.com/GFms0xyOv7

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Des faux BRAV-M ?

A la suite de cette séquence, le préfet de police de Paris Laurent Nunez a annoncé vendredi soir l’ouverture d’une enquête administrative et la saisine de la justice après la présence de quatre personnes assurant être des BRAV-M.

« Les premiers éléments en notre possession laissent à penser que ces personnes n’appartiennent pas à la BRAV-M (Brigade de répression des actions violentes – motocycliste) », a écrit la préfecture de police (PP) dans un tweet. « En tout état de cause, le préfet de police ouvre une enquête administrative et saisit la procureure de la République de Paris », a ajouté la PP.

Depuis quelques jours, les BRAV-M – ces policiers à moto – sont sous les feux des critiques. Missionnés pour encadrer, ou plutôt disperser les manifestants, ces policiers ont été accusés d’un usage disproportionné de la violence dans les rassemblements contre la réforme des retraites.

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