Après l’Amérique latine, le festival de la Gacilly met le cap au Nord
C’est devenu au fil des années l’un des rendez-vous incontournables de l’été en Bretagne. Gratuit et en plein air,
le festival photographique de la Gacilly accueille à chaque édition près de 300.000 visiteurs. Après l’Amérique latine l’an dernier, il va cette fois s’aventurer dans des contrées moins tropicales avec un focus sur les pays scandinaves. Les organisateurs souhaitent ainsi « mettre en lumière la puissance créatrice et souvent méconnue des artistes » d’Europe du Nord, selon Cyril Drouhet, commissaire des expositions.
Ces photographes ont chacun leur propre approche pour mettre en lumière une nature magnifiée et des humains fréquemment en sursis. La photographe finlandaise Tiina Itkonen évoque ainsi la vie menacée d’une communauté inuite au Groenland tandis que sa compatriote Sanna Kannisto tire une étonnante série de portraits d’oiseaux saisis en studio. Une autre approche encore avec le Norvégien Jonas Bendikson, de l’agence Magnum, qui dévoile d’un côté, dans son pays natal, la région rurale des Vesteralen, et, de l’autre, les conséquences dramatiques du réchauffement climatique et de la montée des eaux dans un vaste reportage allant des plateaux du Tibet aux plaines d’Asie.
Les dates du festival pas encore connues
Au-delà du cœur scandinave de cette édition, plusieurs autres expositions sont programmées. On y découvrira ainsi l’Américain Nick Brandt qui propose un « travail visionnaire » sur les effets dévastateurs de l’urbanisation galopante, ou le Français Mathias Depardon qui a suivi le fleuve Tigre depuis la Turquie jusqu’aux marais de Bassorah (Irak), partiellement asséchés par les barrages en amont.
La date exacte d’accrochage des expositions n’a pas encore pu être précisée dans l’attente de l’évolution du contexte sanitaire. Mais l’édition 2020 s’était déroulée sans difficulté majeure, le festival étant en extérieur.
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