« Andor », une série « Star Wars » pas comme les autres

  • Disney+ lance ce mercredi Andor, une nouvelle série « Star Wars », préquel du film Rogue One.
  • La série raconte comment Cassian Andor a rejoint une rébellion encore balbutiante.
  • Un thriller d’espionnage sombre et rétrofuturiste, pour raconter la montée en puissance de l’Empire, aux antipodes des autres productions de la saga.

Le préquel d’un préquel ! En 2016, Disney dévoilait  Rogue One – A Star Wars Story, l’histoire des rebelles menés par le capitaine Cassian Andor (Diego Luna) qui ont volé les plans de l’Étoile de la mort pour les transmettre à l’Alliance rebelle. Un film qui trouvait parfaitement sa place entre les épisodes III (La Revanche des Sith) et IV (Un Nouvel Espoir) de la saga intergalactique. Andor, dont les trois premiers épisodes sur douze seront disponibles ce mercredi sur Disney+, débute cinq années avant Rogue One – A Star Wars Story. La série raconte comment Cassian Andor, toujours impeccablement incarné par Diego Luna, est devenu le capitaine héroïque vu dans le film et explore la rébellion naissante contre l’emprise croissante de l’Empire sur la galaxie. Une série Star Wars à l’atmosphère bien différente de The Mandolarian, Le Livre de Boba Fett et plus récemment la minisérie Obi-Wan Kenobi. Notre critique garantie 100 % sans divulgâchage des quatre premiers épisodes.

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Andor est complètement différent de tout ce qui a été fait auparavant dans cette franchise, y compris Rogue One. « Ce que je dirais, c’est qu’Andor est la guerre des étoiles la plus ancrée que vous puissiez avoir. Elle se concentre sur les gens. Il n’y a pas de Jedi dans les parages et c’est une période très sombre dans la galaxie », détaille Diego Luna dans les colonnes de Screen Rant. Il reste très peu de Jedi dans la galaxie, beaucoup ayant été tués à la suite de l’Ordre 66. Peu d’humour, aussi, Andor est un thriller d’espionnage sombre, dont l’atmosphère rétrofuturiste évoque les chefs-d’œuvre de science-fiction du début des années 1980 comme Blade Runner ou Brazil. Derrière ce travail de production minutieux, le chef décorateur Luke Hull, primé pour son travail sur la minisérie Chernobyl.

Un drame à combustion lente

Outre le ton, le rythme est différent. Andor est un drame à combustion lente (slow burn) axé sur une histoire à plusieurs niveaux mêlants policier, espionnage et thriller politique. Andor s’attache à explorer des personnages, tous moralement ambigus, à l’image de la période trouble qu’ils traversent où l’Empire n’en est qu’à ses débuts. « Cette série Star Wars concerne des gens ordinaires comme vous et moi, et je pense que cette connexion va être spéciale », poursuit Diego Luna.

Les premiers épisodes se déroulent sur les planètes Ferrix et Morlana-One, gardée par la division de sécurité impériale connue sous le nom de Preox-Morlan.

Une série centrée sur un antihéros

La série est centrée sur un antihéros. Cassian Andor est encore loin du capitaine héroïque de Rogue One. On le découvre roublard et voleur, commettant divers larcins, essentiellement motivé par l’appât du gain. Il tente comme les autres habitants de survivre face à la montée en puissance de l’Empire galactique.

Cassian Andor vit alors encore chez sa mère adoptive, Maarva Andor (Fiona Shaw). Des flash-back révèlent le passé de Cassian Andor, ses origines et comment il a été recueilli par cette dernière.

Un boîtier que Cassian Andor dérobe à la base navale impériale de Steergard attire l’attention de Luthen Rael (Stellan Skarsgård), un acteur majeur de la Rébellion naissante, mais aussi les brigades de l’Empire.

Les sbires de l’Empire à l’honneur

Sur Ferrix, Cassian Andor peut ainsi compter sur la solidarité des ouvriers, qui ne voient pas d’un bon œil l’arrivée des sbires de l’Empire, mais surtout sur Bix (Adria Arjona), son amie d’enfance et ancienne petite amie. « Une période lors de laquelle les gens doivent se rassembler, articuler une réponse et travailler dans les communautés, car l’Empire grandit et que le contrôle est total. Les gens ont été marginalisés, et il n’y a pas de liberté », souligne Diego Luna.

La série s’attache à montrer les motivations des dirigeants de l’Empire au plus bas niveau, comme l’inspecteur de police Syril Karn et Dedra Meero, membre de la Sécurité impériale, persuadés de répandre le bien en imposant l’ordre alors qu’une alliance rebelle se forme lentement.

Les balbutiements de la Rébellion

L’action se déploie également à Coruscant, ancienne résidence du temple Jedi et capitale de la galaxie, où la résistance se prépare au sein des plus hautes instances politiques grâce à la sénatrice Mon Mothma (incarnée à nouveau par Genevieve O’Reilly). Annoncé au casting, un autre personnage familier, Saw Gerrera (Forest Whitaker), n’apparaît pas quant à lui dans les premiers épisodes d’Andor.

Un pari réussi pour Tony Gilroy, le réalisateur de Rogue One aux manettes d’Andor, qui réussit à retranscrire la tension des heures sombres de l’univers Star Wars. La saison 2 est d’ores et déjà confirmée. La saison 2 sera divisée en quatre blocs de trois épisodes, chaque bloc déplaçant la chronologie d’un an jusqu’à ce que l’action rejoigne celle de Rogue One, a indiqué le showrunneur. Au vu des quatre premiers épisodes, Andor remplit parfaitement sa mission : explorer le côté obscur de la saga en attendant l’apparition d’un Nouvel Espoir.

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