Accusé d’antisémitisme, Médine privé de concert chez le voisin belge
Médine privé de concert chez le voisin belge. Le rappeur français, au cœur d’une polémique en France après un tweet jugé antisémite qu’il a ensuite regretté, a été déprogrammé d’un festival où il devait se produire vendredi à Namur. Dans un communiqué, le festival Les Solidarités explique « renoncer à la venue » du rappeur, « avec une certaine consternation mais dans un souci d’apaisement ».
« Aujourd’hui, à la suite d’un tweet – dont nous ne partageons pas le contenu – et malgré les excuses et les explications de l’artiste, une vague de réactions, tantôt haineuses, tantôt plus pondérées, a déferlé sur la toile et ont été relayées par la presse. Malgré nous, le festival en est aujourd’hui victime », ajoutent les organisateurs. Médine est un rappeur controversé en France, déjà accusé dans le passé de prises de position « homophobes » ou taxé d’ « islamiste ». Dans un message il y a deux semaines sur le réseau social X (anciennement Twitter), il avait qualifié l’essayiste Rachel Khan, juive et petite-fille de déportés, de « resKHANpée ».
« L’antisémitisme est un poison que je combats depuis longtemps »
Une expression qu’il a ensuite regrettée, se défendant d’être antisémite. Il a renouvelé ses excuses dans deux interviews à la presse française mercredi, à la veille de sa participation à un débat politique aux journées d’été du parti EELV (écologistes) dans sa ville natale du Havre. « L’antisémitisme est un poison, je le combats depuis longtemps », affirme le chanteur de 40 ans mercredi dans le journal Le Parisien. A propos du tweet controversé, il ajoute : « C’est une erreur, je le reconnais ».
Il assure qu’il n’avait « pas en tête l’histoire de sa famille » lorsqu’il a publié ce « tweet maladroit » en réponse à un message de Rachel Khan le qualifiant de « déchet ». Plusieurs figures de la classe politique belge s’étaient emparées mardi de la polémique qui enfle en France, un député centriste voyant dans le fait de tolérer les propos de Médine une manière de « banaliser le mal ».
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