20 astuces pour tout (bien) digérer
Nos menus d’hiver et les fêtes qui se profilent risquent de mettre notre estomac et nos intestins à rude épreuve. Un petit supplément de légèreté à nos menus quotidiens s’impose.
Avec Vanessa Bedjaï-Haddad, diététicienne nutritionniste.
Restez informée
Entre les Français et leur transit, il y a de l’eau dans le gaz ! Un sondage de 2017* montre que près de la moitié d’entre nous (48 %) pâtit de troubles digestifs. Heureusement, certains bons réflexes aident à éviter ces désagréments, y compris en cette période de réveillons, propice aux excès et aux lourdeurs qui vont avec.
Je prends mon temps
Aujourd’hui, nous faisons tout à cent à l’heure, y compris nous nourrir ! Or, si l’on aspire à une digestion apaisée, il faut au contraire prendre le temps de mâcher ce que l’on a dans son assiette, afin de préparer le terrain à son estomac et ne pas le contraindre à surproduire les sucs gastriques qui fragmentent et dégradent les aliments. « C’est dans la bouche que tout commence ! C’est là qu’elle s’amorce grâce aux actions combinées de la mastication et de la salive », note Vanessa Bedjaï-Haddad, diététicienne nutritionniste.
Je ne mange pas trop copieux
Pour ne pas compliquer le travail de votre estomac, minorez vos quantités, car « mieux vaut quatre à cinq petits repas régulièrement répartis que trois repas trop conséquents », détaille notre experte.
Je mange à tous les râteliers
On sait l’importance que le microbiote intestinal a sur notre santé en général et sur notre bien-être digestif en particulier. Mais pour que celui-ci agisse en protecteur, il faut une diversité dans les bactéries qui le composent. D’où l’importance de ne négliger aucune famille d’aliments, légumes et fruits, produits laitiers, protéines, féculents mais aussi corps gras et produits sucrés.
Je pense chrononutrition
Si vous souhaitez digérer sans turbulence, faites confiance au bon vieil adage qui dit : « Petit déjeuner de roi, déjeuner de prince, souper de mendiant. » Prévoyez notamment un dîner pauvre en matières grasses.
Je me couche à la bonne heure
Ne filez pas au lit immédiatement après avoir fait bombance. Lorsque l’on est allongé, la digestion ne s’enclenche pas correctement et les aliments ont tendance à stagner dans l’estomac. « Attendez au moins deux à trois heures avant d’aller vous coucher », préconise Vanessa Bedjaï-Haddad.
Je développe ma fibre pour les fibres
Ces nutriments opèrent comme une voiture-balai qui aide les selles à se former. À vous de leur faire la part belle, en vous tournant, sans excès, vers les fruits, légumes secs, légumes verts et céréales complètes.
Je fais dans la demi-mesure
Contrairement aux pains et féculents à la farine blanche, ceux à base de farine complète sont obtenus à partir de céréales entières, qui ont gardé leurs germes et enveloppes, et donc leurs vitamines et fibres. Mais ces dernières peuvent incommoder les intestins sensibles : des produits à la farine semi-complète peuvent donc se révéler plus intéressants pour eux.
Je ne consomme pas trop d’aliments crus
Pour la même raison, ne faites pas de folies avec les crudités. Certes, les carottes râpées et autres salades de choux sont délicieuses mais les fibres insolubles qu’elles contiennent sont trop rigides pour le tube digestif et peuvent provoquer de l’aérophagie. Attendrissez-les en les dégustant cuites.
Source: Lire L’Article Complet