12 stars qui ont mangé leur placenta !
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Hilary Duff, Kim Kardashian, Katie Holmes… de nombreuses célébrités ont avoué avoir mangé leur placenta après la naissance de leur enfant. Un réel bénéfice pour la santé ou lubie de stars ? Les avis divergent. En attendant, si ce phénomène appelé la placentophagie séduit outre-Atlantique, cela n’est toujours pas autorisé chez nous. En théorie, il est en effet interdit de conserver son placenta en France et ce dernier est incinéré après l’accouchement, en tant que « déchet biologique ».
Manger son placenta : quels sont les bénéfices ?
Pour rappel, le placenta est un organe éphémère que l’on retrouve uniquement chez une femme enceinte. Son rôle principal est d’assurer les échanges entre la future maman et le foetus, grâce au cordon ombilical. Il permet le bon développement du bébé tout au long de la grossesse. Le placenta est aussi une barrière protectrice : il protège votre futur enfant de toutes les agressions qu’il pourrait subir par les cellules de défenses de la mère.
Il faut savoir que le placenta est expulsé après l’accouchement. Cela se produit grâce à des contractions. Si le placenta ne s’expulse pas entièrement, les professionnel.le.s de la santé devront pratiquer une révision utérine. À noter que le placenta peut être examiné pour connaître certaines pathologies et expliquer les complications que vous avez pu avoir lors de la grossesse et/ou de l’accouchement.
Si en France, il est interdit de récupérer son placenta après un accouchement, cette pratique se fait souvent dans d’autres pays. Notamment pour consommer le placenta par la suite. La placentophagie semble même être devenue tendance. En plus du côté symbolique, manger son placenta aurait des bénéfices sur le post-partum. En effet, il serait très riche en minéraux et en fer et permettrait ainsi de se remettre plus rapidement de l’accouchement (moins de fatigue et de douleurs) et de favoriser la montée de lait. En outre, il faciliterait la sécrétion de l’ocytocine (hormone de l’amour, du bonheur) et aiderait à renforcer le lien entre la mère et son enfant. Néanmoins, aucune étude scientifique n’a prouvé les bénéfices de la placentophagie jusqu’à présent. Certain.e.s expert.e.s alertent même sur le risque infectieux.
Placentophagie : comment consommer son placenta ?
Rassurez-vous, les jeunes mamans n’ingèrent pas directement le placenta une fois l’accouchement et l’expulsion terminés. Il existe plusieurs techniques pour le consommer. La plus connue reste l’encapsulation. C’est-à-dire que les mères ingèrent le placenta par le biais de granules homéopathiques ou de gélules. Soit, le placenta est dilué à plusieurs reprises avant d’imprégner des granules avec le liquide. Soit, il est séché puis broyé avant d’être mis en gélules. Ce sont des laboratoires qui s’occupent de réaliser les granules et/ou les gélules, avant de les envoyer à la mère.
Certaines femmes, à l’instar d’Hilary Duff, le consomment aussi en smoothie. Cela doit néanmoins se faire dans les 24h après l’accouchement, pour des questions sanitaires. Ou alors, le congeler dès l’expulsion. Bien sûr, le placenta doit être mélangé avec d’autres ingrédients tels que des bananes et des mûres par exemple.
D’autres ne vont pas aussi loin, mais s’amusent tout de même à faire de l’art avec leur placenta, ou alors l’enterrent dans leur jardin. Encore une fois, ceci n’est pas possible en France.
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