VIDÉO – Scandale Benjamin Griveaux : l’ancien candidat à la mairie de Paris est prêt à riposter

C’est le scandale qui secoue les élections municipales. Benjamin Griveaux a renoncé à sa candidature à Paris en raison de la circulation de plusieurs vidéos à caractère sexuel sur la Toile. Une violation de la vie privée de l’homme politique, selon son avocat. Sur le plateau de C à Vous, Richard Malka a annoncé que l’affaire ne faisait que commencer, et que la riposte n’allait pas tarder.

Coup de tonnerre au sein du parti présidentiel. Plongé dans l’embarras suite à la divulgation et la diffusion de vidéos et messages à caractère sexuel sur les réseaux sociaux,Benjamin Griveaux a renoncé à sa candidature aux élections municipales de Paris (à un mois du scrutin). Il avait récemment été devancé dans cette course par Rachida Dati. La polémique lancée, l’ancien porte-parole du gouvernement a reçu le soutien d’une très grande majorité de la classe politique. Mais même en renonçant à sa campagne, il n’a pas dit son dernier mot et ripostera en justice. Ce vendredi 14 février, Anne-Elisabeth Lemoine a accueilli Richard Malka, l’avocat de Benjamin Griveaux, sur le plateau de C à Vous. Très remonté, le conseil est monté au créneau pour défendre son client.

« Il n’y a rien d’illégal du tout dans cette histoire », a-t-il précisé au sujet de la conversation intime de Benjamin Griveaux, récepteur d’un précieux conseil d’Emmanuel Macron en pleine tourmente, qui a été dévoilée. Et d’ajouter : « Si ce n’est la divulgation de ces messages. Ça, c’est clairement illégal ». La présentatrice a alors fait savoir que l’avocat comptait bien riposter. Annonce confirmée par Richard Malka, qui compte faire appel à la justice pour « violation caractérisée de la vie privée ». « Un délit pénal, c’est deux ans de prison et 60 000 euros d’amende pour ceux qui l’ont initié, et pour ceux qui ont cru malin de le retweeter », a précisé l’avocat. Des anonymes (et même des politiques à l’image de Joachim Son-Forget), qui se sont « avilis, salis (…) pour un quart d’heure de célébrité », et « quelques followers de plus ». Avant de s’insurger : « Ils devraient avoir honte ».

Qui serait visé par ces poursuites ?

Quelques minutes plus tard, Richard Malka a précisé contre qui il pourrait porter plainte au nom de Benjamin Griveaux. Première cible citée : « Le directeur de publication du site », relayé par Joachim Son-Forget, candidat à la présidentielle de 2022, sur Twitter et là où avaient été diffusés les vidéos et messages de Benjamin Griveaux. Ce qui n’est pas un pari gagné d’avance puisqu’il s’agirait d’un « site clandestin », hébergé en Amérique du Nord. Piotr Pavlenski, l’auteur des textes au sujet de l’ex-candidat aux municipales parisiennes pourrait aussi être inquiété. « On va étudier tout cela de près, on va réunir les éléments », avertit Richard Malka. Et, bien évidemment, il n’exclut pas « toutes les autres personnes qui ont ensuite retweeté » les textes et images privées de Benjamin Griveaux. Ainsi, Joachim Son-Forget et même le docteur Laurent Alexandre (qui aurait supprimé son Tweet) seraient visés par ces poursuites à en croire l’équipe de C à Vous. Une affaire qui ne fait clairement que commencer.

Crédits photos : Capture d’écran France 5

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