VIDÉO – Pierre Palmade, son ancien producteur lui lance un appel : “Soigne-toi”
Invité dans Touche pas à mon poste ce mercredi 1er mars, le producteur historique de Pierre Palmade, Claude Fournier, évoque les addictions de l’humoriste. Sur le plateau de Cyril Hanouna, il lui lance un appel et insiste sur l’importance de le soigner avant son procès.
« Je n’ai pas de leçon de morale à donner à Pierre Palmade ». Producteur historique de l’humoriste de 54 ans, Claude Fournier fait part de sa « tendresse » et de ses craintes. « J’ai peur qu’il ne soit pas là sur le ring et le jour du match », confie-t-il sur le plateau de TPMP, ce mercredi 1er mars, en référence au procès qui attend l’acteur. Rappelant que Pierre Palmade a des « tendances suicidaires », il revient sur ses excès. « Un drame style AVC comme c’est arrivé samedi… J’ai toujours su que ça arriverait un jour. Quand tu prends des trucs pareils, il y a un moment…. », lance le producteur en mimant une prise de cocaïne de Pierre Palmade, rencontré à l’âge de 18 ans.
La consommation de stupéfiant du comédien, Claude Fournier l’a découverte « au bout d’un an » et raconte qu’elle l’a suivi tout au long de sa carrière. À son ami, il lance un cri du cœur : « Soigne-toi ». « Il faut qu’il se reprenne en main, qu’il assume ses responsabilités, il sera puni », poursuit le producteur. Avant de déplorer un lynchage médiatique « insupportable » : « Je trouve que s’il ne s’appelait pas Palmade, il serait traité un peu différemment ». Avant de rappeler : « Il y a à peu près 600 morts comme ça par an. Les 600 familles de victimes, elles doivent se dire : ‘J’aimerais bien qu’on parle de mon cas aussi' ».
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Les craintes du producteur de Pierre Palmade sur son absence au procès
« Je suis en pleine compassion et du côté des victimes, mais je trouve qu’on en fait trop et que ça fait encore deux autres victimes, lance-t-il. Imaginez-vous la famille qui vient de vivre ce drame et qui ne peut pas ouvrir la télévision sans qu’on refoute ce drame dans la gueule ». Et de poursuivre : « La deuxième chose : je pense qu’il ne doit pas être en détention provisoire (…). Je pense qu’il doit être enfermé (…) dans un vrai hôpital. Parce que si on veut qu’il y ait procès, faudrait-il qu’il y ait tous les combattants autour de la table. J’ai très peur (…) qu’il ne soit pas là ». « S’il est soigné il sera obligatoirement dans une forme meilleure et il pourra répondre de ses actes« , insiste le producteur.
« Remettons-le en forme pour que le moment venu, il puisse répondre de ses actes ! Sinon, vous imaginez la triple peine pour la famille ? Pas de procès ». Revenant sur l’accident de la route provoqué par Pierre Palmade après avoir consommé de la cocaïne, le 10 février dernier, le producteur ne se dit pas surpris par le drame qui a fait trois blessés graves. « Je savais que ça n’allait pas bien. J’ai un peu fait comme Jean-Marie (Jean-Marie Bigard, ndlr) qui vous disait l’autre jour qu’à un moment les routes se séparent (…). J’ai pris le chemin pour arrêter ces histoires », explique-t-il.
Crédits photos : Capture d’écran TPMP / C8
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Dans le magazine ELLE en 2009, François Cluzet a raconté son alcoolisme qu’il a vaincu après une cure de désintoxication : « On fait un métier très mondain. Où que vous alliez, on vous propose un verre. Dans certains festivals, dès dix heures du matin, un plateau avec des flûtes de champagne surgit. Sur un tournage, il y a toujours quelque chose à fêter. Il y a le pot de la déco, le pot du départ, le pot de la fin de journée… » Par la suite, « j’ai fait une cure de désintoxication dans une clinique. » Depuis, cette mauvaise période fait partie du passé.
Ce vendredi 10 février, Pierre Palmade a été victime d’un accident de la route, à proximité de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne), aux abords de la forêt de Fontainebleau. L’enquête et les analyses toxicologiques ont démontré que le comédien, qui a percuté un autre véhicule et qui a blessé plusieurs personnes, était positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution. Des démons contre lesquels il luttait depuis plusieurs années maintenant. En témoignent les nombreuses prises de parole de ses amies et personnalités, qui avaient partagé leurs craintes quant aux addictions du comédien. C’est notamment le cas de Muriel Robin, qui avait mis en garde l’acteur de 54 ans. « Muriel Robin m’engueulait parce que j’annulais parfois les séances d’écriture, après une nuit trop arrosée », avait confié Pierre Palmade au Point, en 2019.
Dans C à vous la même année, l’humoriste s’était confié sur cette addiction tenace et sur ses effets dans sa vie, personnelle et professionnelle. “La dépendance à la cocaïne est très sournoise (…). C’est la drogue la plus sournoise que je connaisse”, avait-il assuré sur France 5. “Je ne savais pas à 20 ans que c’était une maladie, je pensais que c’était un divertissement. J’ai subodoré à 30 ans que c’était un poison, à 40 ans, j’étais sûr que j’étais cocaïnomane et que j’allais dans le mur”, avait-il aussi raconté dans On n’est pas couché en 2019.
Francis Perrin est revenu sur sa guérison de l’alcoolisme dans La Boîte à secrets. “Il y a des moments dans la vie qui sont des drames, qui arrivent, et on croit que l’on peut soigner cela par l’alcool, a confié Francis Perrin pour l’occasion. Et donc j’ai été alcoolique. On croit que c’est un médicament, que ça soigne, alors que c’est un poison.” Grâce à sa femme et ses amis, il a mené son combat vers le sevrage.
Depuis plus de trente ans, Bernard Campan partage sa vie avec Anne. Le couple a traversé des épreuves, dont la dépendance à l’alcool de sa femme. Une addiction que la mère de famille est parvenue à combattre. « Quand Anne est sortie de l’alcoolisme, de son addiction, elle a réussi ça grâce aux Alcooliques anonymes. Et pour moi, ça a été l’occasion de les découvrir. C’est vraiment quelque chose qui m’a beaucoup marqué. Finalement, c’est une forme de spiritualité« , avait-il affirmé. Il a ensuite évoqué cette lutte dans son film La Face cachée, réalisé en 2007.
Thierry Ardisson est tombé dans les addictions durant sa jeunesse, au tout début des années 70. Très vite, il découvre le monde de la nuit, là où alcool et drogue rythment les soirées. “Nous, on s’est jeté dedans la tête la première”, a-t-il avoué. Finalement, il a décidé de se sevrer lui-même de la drogue :“Je m’en suis sorti, mais c’est ce que j’ai fait de plus dur dans ma vie honnêtement. L’héro, au début, on en prend pour être bien, puis au bout d’un moment, on en prend pour ne pas être mal…”
Dans les années 1980, Louis Bertignac est au sommet. Il cède à la tentation de la drogue. Sa consommation augmente à vue d’oeil. “La drogue était assez inévitable quand on était dans le rock à cette époque-là. Tous les gens qui gravitaient autour de nous nous proposaient des substances. On avait du mal à refuser, surtout moi”, a-t-il confié dans l’émission En Aparté diffusée sur Canal+. Jusqu’au jour où il apprend qu’il a une hépatite C.
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