VIDÉO – “Lâchez nos utérus !” : Sandrine Rousseau sort de ses gonds, tumulte à l’Assemblée

Les débats autour de la réforme des retraites battent leur plein à l’Assemblée nationale. Ce mercredi 15 février, la tension était à son comble dans l’hémicycle, alors que Sandrine Rousseau a pris la parole pour défendre les femmes, instrumentalisées par la droite. La députée écologiste a notamment utilisé une formulation qui en a outré plus d’un.

Les interventions de Sandrine Rousseau sont toujours remarquées. Alors que la réforme des retraites est chaque jour vivement débattue à l’Assemblée nationale, la députée écologiste a répondu aux parlementaires du Rassemblement National et des Républicains, qui ont avancé qu’il faudrait “améliorer le taux de fécondité” français pour espérer “garantir la pérennité du système par répartition”, par une phrase cinglante : “Un conseil : lâchez nos utérus !”

La formulation a provoqué l’outrage des bancs de la droite. “Si vous souhaitez aider les femmes, faites l’égalité salariale, le congé paternité équivalent au congé maternité, laissez les femmes partir avant 64 ans avec les trimestres acquis, retirez votre réforme !” a-t-elle poursuivi, s’adressant au RN et à LR, mais également à la majorité. Et de conclure : “Nos ventres ne sont pas la variable d’ajustement de votre réforme des retraites.” À 23h30 passés, les collègues de Marine Le Pen et d’Olivier Marleix ne pensaient certainement entendre le discours féministe de la Nupes, soutenu par Renaissance.

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La Nupes défendue par la majorité au sujet des femmes

Prisca Thévenot, députée des Hauts-de-Seine avec la majorité, a en effet appuyé les propos de Sandrine Rousseau, tard dans la soirée, en dénonçant le retour des “démons” de la droite. “Les femmes ne sont qu’un utérus, les femmes sont là pour régler les problèmes de la société. Mais bien sûr, continuez à nous expliquer que nous ne sommes que des ventres !” s’est ainsi insurgée l’élue de 37 ans, répondant par la même occasion à Laure Lavalette, députée RN du Var.

Mère de cinq enfants, celle-ci a regretté que la “natalité” soit “la grande absente” du texte de loi du gouvernement. Elle a également accusé la Nupes de stigmatiser les femmes souhaitant avoir des enfants de leur plein gré et que cette réforme va empêcher car elles ne voudront pas risquer d’avoir des carrières hachées. En bref, deux visions de la famille et du féminisme s’affrontaient ce mercredi au Palais Bourbon.

Crédits photos : Capture d’écran / LCP

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PHOTOS – Julie Gayet, Sophie Marceau, Marlène Schiappa, retour sur leur engagement pour les droits des femmes

Difficile de faire plus féministe que Julie Gayet. Lors de la journée des droits de la femme, l’actrice a déploré que les femmes soient souvent positionnées les unes contre les autres, indépendamment de leur volonté . « On a vu ces dernières années avec le mouvement #MeToo une libération de la parole (…) Un mouvement est né et c’est dommage d’essayer d’opposer les femmes, on a toujours envie de les opposer, on a toujours envie qu’elles se crêpent le chignon, et moi je me sens féministe« , a-t-elle expliqué.

Depuis qu’elle a rejoint le gouvernement d’Emmanuel Macron, Marlène Schiappa lutte contre les discriminations et affiche un féminisme engagé. Mère de deux enfants, la femme politique de 39 ans s’est laissée aller à quelques confidences sur ses filles, âgées de 10 ans et 14 ans, notamment le fait qu’elles soient « déjà très féministes, antiracistes et engagées ». Décidée à leur transmettre de belles valeurs, l’épouse de Cédric Bruguière peut être fière d’elles.

« La honte ! », s’était exclamée Adèle Haenel lors du sacre de Roman Polanski dans la catégorie du meilleur réalisateur pour son film « J’accuse » en 2020. Que ce soit pour la nomination de Gérald Darmin nommé au ministère de l’Intérieur ou bien lors du scandale #metoo, l’actrice a toujours affiché fièrement son engagement. Dans un entretien accordé à Madame Figaro en 2016, Adèle Haenel ne peut concevoir le féminisme comme un accessoire. « Je n’ai pas de ‘côté féministe’, assure-t-elle. Je suis féministe simplement parce que j’ai envie d’exister. »

« Je suis féministe. Je défends les femmes », déclarait Sophie Marceau sur le plateau de BFM TV, le 13 septembre 2016. Régulièrement, l’actrice apporte son soutien pour le droit au choix des femmes, comme celui de ne pas avoir d’enfants. Et lorsque la liberté conditionnelle de Jacqueline Sauvage -condamnée à 10 ans de prison pour avoir tué son mari violent- a été refusée par le tribunal d’application des peines de Melun, Sophie Marceau s’est indignée sur Twitter. « Encore une fois, le sort des femmes est non reconnu par la justice ».

« Moi qui adore la comédie et qui aimerait en faire beaucoup plus je dois dire que je suis affligée par les rôles écrits pour les femmes (..). soit je suis nymphomane, soit je suis mal baisée, soit j’ai mes règles, soit je ne les ai pas. Tout est raconté en dessous de la ceinture. Ça n’est pas intéressant. Moi je rêve qu’on m’autorise à faire rire comme un homme. Faire rire avec autre chose qu’avec des nichons et une chatte. », déclarait-elle dans les colonnes des Inrockuptiles.

« Balance ton quoi ! » Avec ce titre, Angele est devenue l’icône féministe la plus populaire. Dès lors, la chanteuse Belge n’hésite pas à mettre à profit sa notoriété pour défendre cette cause. Dans un entretien publié dans les colonnes de Madame Figaro, l’artiste se disait très fière d’avoir sensibilisé des jeunes générations sur le fléau du sexisme : « Des filles et des garçons me disent : « On l’écoute tous à l’école ». » Pour autant, « le combat n’est pas fini ».

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