VIDÉO – “Je n’aime pas l’expression” : Léa Salamé sèchement recadrée par Aurore Bergé

Ce lundi 9 janvier, Aurore Bergé est venue défendre la réforme des retraites au micro de France Inter. Lors de son entrevue avec Léa Salamé, la présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale n’a pas vraiment apprécié une formule utilisée par la complice de Nicolas Demorand.

C’est une expression qu’Aurore Bergé n’a que très peu appréciée. Ce lundi 9 janvier, la présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale est venue évoquer, dans la matinale de France Inter, la très attendue réforme des retraites, qui sera présentée par le gouvernement ce mardi 10 janvier. Comme l’a rappelé Nicolas Demorand en début d’entretien, l’âge légal de départ à la retraite devrait finalement pouvoir se faire à 64 ans, au lieu des 65 initialement annoncés. Un allongement de la durée de cotisation est également à prévoir. Quelques instants plus tard, Léa Salamé a interpellé son invitée du jour au sujet de cette réforme des retraites : « Essayons de comprendre qui va prendre le plus cher avec votre réforme« , a-t-elle déclaré, cash, en préambule.

« Alors ce n’est pas vous, ce n’est pas moi. Parce que, honnêtement pour ceux qui ont commencé à travailler à 23 ou 24 ans (…) pour les personnes autour de cette table, ça ne va pas changer grand chose pour nous. Soyons clairs. On va avoir un peu d’augmentation de cotisation mais pas grand-chose« , a détaillé la compagne de Raphaël Glucksmann, avant de noter : « Mais en fait, ceux qui vont souffrir, c’est celui qui est rentré sur le marché du travail à 21 ans, avec un BTS ? Lui va prendre très cher ! » Une remarque pour le moins directe qui a quelque peu embarrassé Aurore Bergé : « Bon déjà, je n’aime pas trop l’expression de dire qu’il y a Français qui vont prendre cher, ce n’est pas ça notre enjeu« , a tenu à clarifier la députée française. La journaliste a alors tenté de reformuler son propos : « Ceux qui vont être touchés vraiment par votre réforme, c’est par exemple le technicien dans une entreprise qui a fait un BTS et qui est rentré dans le marché du travail à 21 ans. Pour lui, ça va être dur« , a souligné Léa Salamé. « Il y a plein de cas de figure« , a affirmé son interlocutrice.

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Aurore Bergé, une maman comblée

Très présente sur le devant de la scène politique, Aurore Bergé se fait plus rare lorsqu’il s’agit de parler de sa vie privée. Le 31 octobre dernier, l’ancienne porte-parole de La République En Marche est pourtant devenue maman d’une petite Victoire, fruit de ses amours avec son compagnon Grégory Besson-Moreau, déjà papa de deux enfants. Fin décembre, elle a partagé un rare et adorable cliché de son bébé dans son couffin. Alors qu’elle était en train d’écrire des cartes de voeux estampillées aux couleurs de son parti, la députée a gardé un oeil attentif sur sa fille, bercée au son du morceau I’m On Fire de Bruce Springsteen. « En rythme !« , a-t-elle écrit en légende de cette touchante publication. Finalement, que ce soit sur le plan professionnel ou personnel, l’année 2023 d’Aurore Bergé s’annonce chargée !

Crédits photos : Capture d’écran France Inter

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De Raphaël Glucksmann à Nicolas Demorand : ces hommes qui ont marqué la vie de Léa Salamé


C’est le 14 novembre 2015, sur le plateau d’On n’est pas couché,que la journaliste rencontre l’homme de sa vie, Raphaël Glucksmann. L’essayiste a enterré son père, André Glucksmann, la veille. Si leurs premiers échanges ne laissent pas spécialement présager une histoire d’amour, une complicité naît pourtant ce soir-là. Début 2016, le député européen et essayiste et la chroniqueuse se mettent en couple. Six mois plus tard, elle tombe enceinte et en mars 2017, le tandem accueille Gabriel.


Ghassan Salamé naît en 1951 au Liban. Il étudie à l’université Saint-Joseph de Beyrouth. Il continue ses études à Paris, où il étudie le droit international public. Docteur en littérature et en sciences politiques, il est d’abord professeur en relations internationales à Beyrouth et fait partie de plusieurs grandes instances. Il enseigne aussi à Paris, à l’Institut d’études politiques, à partir de 1987, et est directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Côté politique, Ghassan Salamé est aussi conseiller spécial de Kofi Annan pendant son mandat à la tête de l’Organisation des Nations Unies et fut ministre de la Culture du Liban entre 2000 et 2003, dans le gouvernement de Rafiq Hariri.

Représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies pour la Libye de 2017 à 2020, Ghassan Salamé participe à la Conférence internationale sur la Libye au palais de l’Élysée à Paris, le 29 mai 2018.

Ghassan Salamé et sa fille ont toujours été proches. Née en 1979, elle est sa fille aînée.

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