VIDÉO – “J’aimerais répondre” : le ton monte entre Agnès Pannier-Runacher et Raquel Garrido
Alors que le premier tour des élections législatives avait lieu ce dimanche 12 juin, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, et Raquel Garrido, ancienne porte-parole de La France insoumise, étaient présentes sur le plateau de CNews. Entre les deux femmes, le ton est rapidement monté.
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Ce dimanche 12 juin s’est tenu le premier tour des élections législatives. Pour commenter les résultats en direct, CNews a convié plusieurs personnalités politiques, dont Raquel Garrido, avocate, conseillère régionale d’Île-de-France et ancienne porte-parole de La France Insoumise, et Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique. Les deux femmes politiques se sont envoyées de nombreuses piques, rendant l’ambiance sur le plateau plus électrique que jamais. « Nous avons un capitaine à la barre, nous avons un programme qui est cohérent, à la différence de Nupes. Surtout que Nupes, ce n’est pas une force politique, c’est quatre nuances de Nupes« , a commenté la collaboratrice d’Emmanuel Macron.
« Ensemble, c’est trois nuances de macronisme, pardon madame », est rapidement intervenu le présentateur. « Oui, sauf qu’on siège ensemble. Le Parti communiste ne siégera pas dans le même groupe que LFI », a fait remarquer la ministre et mère de famille. « Non, il y a un groupe PS, un groupe EELV, un groupe insoumis« , lui a rétorqué la compagne d’Alexis Corbière, visiblement agacée. « Il y aura quatre groupes, et donc ce n’est pas une force unie. Vous avez des éléments de programmes qui sont cruellement différents », a renchéri Agnès Pannier-Runacher, en couple avec son ex-chef de cabinet. Les deux femmes politiques se sont alors mises à parler en même temps, Raquel Garido ayant immédiatement répondu pour défendre son camp.
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« Je voudrais juste répondre à madame Pannier-Runacher »
Le ton est monté à tel point que le journaliste a été obligé d’intervenir pour tenter d’apaiser les tensions. « Je vais me permettre de vous arrêter parce que j’ai ce rôle d’arbitre », a-t-il déclaré à la collaboratrice de Jean-Luc Mélenchon, lui assurant qu’elle pourra prendre la parole après. « Je voudrais juste répondre à madame Pannier-Runacher, qui a l’air de se préoccuper beaucoup de nos capacités à gouverner », s’est impatientée la principale concernée. « Je suis interpellée donc je peux répondre », a-t-elle poursuivi. « Oui, vous le pourrez quand je vous rendrai la parole », a conclu le journaliste, mettant fin aux échanges quelque peu électriques.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
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