VIDEO. Clémentine Célarié révèle avoir été victime de violences conjugales : "Ça a été quand même loin"

Invitée d’Europe 1 ce lundi 28 octobre, Clémentine Célarié a confié avoir été victime de violences conjugales pendant plusieurs années. Longtemps silencieuse sur le sujet, l’actrice de 62 ans s’est livrée à cœur ouvert sur ce passé douloureux.

Chaque 25 novembre, le Monde entier célèbre la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, en hommage aux sœurs Mirabal, tuées en République dominicaine le 25 novembre 1960. Un mois avant, Clémentine Célarié s’est livrée à cœur ouvert au micro d’Europe 1 sur les violences conjugales qu’elle a endurées il y a plusieurs années, et qu’elle avait, jusqu’alors, toujours tues. Émue, l’actrice de 62 ans a reconnu avoir longtemps été rongée par un sentiment de culpabilité face aux souffrances qui ravageaient l’homme qu’elle aimait, et qui le poussaient à devenir lui-même violent.

"Je n’ai pas été en danger de vie ou de mort, je veux dire, mais ça a été quand même loin. Mais jamais j’aurais été porté plainte, parce que c’est lié à un rapport amoureux, parce que quelques temps après, l’homme que vous aimez pleure dans vos bras en vous disant qu’il ne le fera plus jamais" explique Clémentine Célarié. Aujourd’hui, l’actrice accepte pour la première fois de libérer sa parole, dans l’espoir de faire prendre conscience aux femmes violentées qu’elles ne sont pas seules.

"Ne pas le condamner, être considérée"

"Je dis ça exprès parce que je pense qu’on est extrêmement nombreuses à vivre ça (…) Si j’avais su, si ça avait été aujourd’hui en 2019, je pense qu’avec tout le dialogue et tout ce qu’on fait autour de ça, naturellement, je me serais dit : ‘C’est pas parce que tu vas aller voir les flics qu’on va te regarder comme une machin’. En plus, quand t’es connue, c’est pire. Il faut que ça devienne normal de pouvoir être protégée quand on se fait taper dessus, et sans que non plus on se dise qu’on va tuer l’homme qui nous a tapée dessus. On ne veut pas ça. On ne veut pas qu’on le condamne, on veut qu’on nous considère" a-t-elle expliquée, émue.

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