Tuerie de Chevaline : l'affaire bientôt résolue ?
Dans une interview accordée à la Tribune de Genève, jeudi 17 février 2022, Line Bonnet, procureure d’Annecy, a donné des nouvelles réjouissantes au sujet de la tuerie de Chevaline. Cette dernière a confié que l’enquête pourra aboutir « grâce aux preuves scientifiques ».
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Et si l’affaire de la tuerie de Chevaline était sur le point d’être bouclée ? Souvenez-vous. Il y a dix ans, le 5 septembre 2012 exactement, quatre personnes sont abattues de plusieurs balles sur une route de campagne aux alentours de 15 h, à Chevaline. Les victimes sont trois membres de la famille Al-Hilli, Britanniques d’origine irakienne et Sylvain Mollier, un cycliste qui habitait la région située en Haute-Savoie. Au moment des faits, un motard avait été repéré par deux gardes forestiers près de la scène de crime. Il a été interpellé mercredi 12 janvier 2022 et placé en garde à vue. Après 36 heures d’interrogatoire, le chef d’entreprise originaire de Lyon a été relâché, faute d’éléments à son encontre. « Il est totalement hors de cause, cette piste est clôturée », avait annoncé une source judiciaire. L’homme d’une cinquantaine d’années circulait sur la route de la Combe d’Ire. À moto, le crâne vissé sous un casque noir « original« , il avait intrigué les gardes forestiers.
L’affaire Chevaline, sur le point d’être résolue ?
Un portrait-robot et un appel à témoin avaient alors été lancés pour le retrouver. Dans une interview à la Tribune de Genève, jeudi 17 février 2022, Line Bonnet, procureure d’Annecy a annoncé que l’affaire était sur le point d’être élucidée… Au cours de cette entrevue, la procureure a déclaré : « Je pense que nous ne sommes plus très loin. Nous aboutirons grâce aux preuves scientifiques ». Celle qui a pris ses fonctions au mois de septembre 2021, a déclaré que les enquêteurs « reprennent tout depuis le début ». « Pour nous, ce n’est pas du tout un ‘cold case’! », a-t-elle insisté, avant de préciser que trois enquêteurs travaillent sur ce dossier à temps plein. « Ils ont décidé de tout reprendre depuis le début, de vérifier tous les scellés », a-t-elle raconté à nos confrères de la Tribune de Genève, avant d’ajouter qu’« il y a des gardes à vue régulières dans ce dossier, afin de fermer les portes les unes après les autres ». Affaire à suivre, donc…
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