Tarifs de l’électricité : pourquoi ils pourraient grimper dès début 2022

C’est une nouvelle qui ne va pas plaire : selon des analystes de BFM, les prix de l’électricité vont très certainement flamber dès le début de l’année prochaine… Mais le gouvernement, inquiet, prend cela très au sérieux pour tenter de limiter la hausse.

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Les prix de l’électricité devraient fortement augmenter dès 2022, selon des professionnels de BFM Business, alors que ceux du gaz ont déjà flambé de 10% le 1er juillet 2021. Pour rappel, le 1er août 2021, la montée des prix de l’électricité sera faible (prévue à +0,48% TTC pour les particuliers). Mais c’est bien la prochaine révision, qui aura lieu le 1er février 2022, qui inquiète le gouvernement Macron. Il faut savoir que les prix des matières premières (pétrole, gaz, et maintenant électricité) ont récemment subi une grosse hausse. Ainsi, sur le marché de l’électricité, les prix ont déjà augmenté de 40%, pour atteindre 74€/MWh ! Et comme cette augmentation ne devrait pas se stopper de sitôt selon les spécialistes, ils pourraient atteindre 100€/MWh à la fin de l’année – le moment où seront calculés les tarifs réglementés appliqués au 1er février 2022. Ainsi, cette hausse du marché devrait se répercuter fortement sur les consommateurs… La hausse pourrait donc atteindre 6%.

Emmanuel Macron prendra-t-il les choses en main ?

Ainsi, face à ce constat, des réunions se sont multipliées ces dernières semaines entre divers conseillers ministériels et le régulateur de l’énergie, comme l’indique BFM. Ils cherchent ainsi des solutions afin de limiter ce qui devrait être une forte hausse en pleine campagne présidentielle. « Le sujet est déjà très sensible« , a ainsi confié une source proche du dossier à nos confrères. « Le gouvernement reste vigilant quant à l’évolution des prix pour les consommateurs » assure le cabinet de la ministre de la Transition écologique. BFM indique ainsi qu’un « scénario complexe » se dessine, avec, entre autres, une baisse de la taxe sur l’électricité. En effet, la « contribution au service public de l’énergie », dite CSPE, pèse sur un tiers de la facture finale des Français – mais finance les subventions pour les éoliennes et panneaux solaires. Un choix difficile à faire alors que le financement des énergies renouvelables est aussi un sujet sensible.

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