Sextape de Benjamin Griveaux : le policier placé en garde à vue a été libéré

Soupçonné d’avoir renseigné un photographe sur le lieu et l’heure de l’interpellation de Piotr Pavlenski à la suite de la diffusion des sextape de Benjamin Griveaux sur Internet, un policier a été placé en garde à vue. Il en est ressorti libre.

Benjamin Griveaux

15 février 2020. Après la diffusion d’anciennes vidéos intimes envoyées par Benjamin Griveaux à Alexandra de Taddeo, Piotr Pavlenski était interpellé dans les rues de Paris. L’activiste et sa compagne étaient mis en examen pour « atteinte à l’intimité de la vie privée » et « diffusion sans l’accord de la personne d’un enregistrement portant sur des paroles ou images à caractère sexuel et obtenues avec son consentement ». Les images de l’arrestation musclée de Piotr Pavlenski laissaient croire qu’un photographe avait été prévenu par les forces de l’ordre sur l’heure et le lieu de l’interpellation. On découvrait l’activiste assis au sol, maîtrisé par un agent des forces de l’ordre, les mains entravées par des menottes. À ses côtés, on reconnaissait sa compagne, debout, échangeant avec les agents. Le couple avait ensuite été emmené au commissariat du Ve arrondissement, d’où ils ont été libérés le 18 février.

Arrestation de Piotr Pavlensli : un policier entendu et libéré

Il y a trois jours de cela, le mardi 30 juin 2020, un policier suspecté d’avoir prévenu le photographe qui a fourni les images de l’arrestation de Piotr Pavlenski à Paris Match était placé en garde à vue. Selon la loi de 1881 sur la liberté de la presse, « la diffusion de l’image d’une personne identifiée ou identifiable mise en cause à l’occasion d’une procédure pénale mais n’ayant pas fait l’objet d’un jugement de condamnation et faisant apparaître que cette personne porte des menottes ou entraves […] est punie de 15 000 euros d’amende. » Le Parisien révélait qu’une fois identifié et interpellé, le policier était rapidement passé aux aveux. Très peu d’informations à son sujet avaient filtré, à part qu’il faisait partie de la Brigade anti-criminalité du XVIe arrondissement de Paris. Aujourd’hui, vendredi 3 juillet 2020, l’AFP annonce que ce policier de la BAC avait été remis en liberté au lendemain de ses aveux, à savoir le mercredi 1er juillet.

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