Sarah Ferguson sur l’acharnement médiatique : « je croyais chaque mot des tabloïds »

Sarah Ferguson se livre sans fard sur ses expériences passées avec les tabloïds. Si elle est aujourd’hui une mère épanouie avec les princesses Beatrice et Eugenie d’York et qu’elle est une figure très appréciée des inconditionnels de la monarchie britannique, elle a pourtant dû essuyer de nombreuses critiques lors de son entrée au sein de la famille royale. Dès l’annonce de ses fiançailles avec le prince Andrew en 1986, elle est en effet devenue la cible favorite de la presse et des paparazzi, qui n’auront de cesse de la traquer et de passer au crible chacune de ses apparitions. Un traumatisme qu’elle évoque ce mercredi 15 juillet, dans les colonnes du magazine « People ». « J’ai eu de gros problèmes de santé mentale à cause de ce traumatisme. Cela m’a demandé beaucoup de travail parce que je croyais chaque mot que les premières pages des tabloïds pouvaient dire de moi. J’avais honte de moi. Je suis d’une sensibilité stratosphérique », débute-t-elle. « Je n’oublierai jamais le moment où je suis entrée un jour pour voir mes filles en leur disant : “Je suis tellement désolée les filles, parce que je pense vraiment que je me suis détruite.” C’était vraiment sombre. J’ai dû travailler dur sur l’auto-sabotage pour pouvoir l’expliquer. »

Sarah Ferguson, sans cesse comparée à Lady Di 

Lors de ses premières années de mariage avec le prince Andrew, Sarah Ferguson va régulièrement être comparée à Diana Spencer, qui attire à l’époque tous les regards depuis ses fiançailles avec le prince Charles. C’est ainsi qu’elle sera régulièrement pointée du doigt pour sa silhouette, la poussant à perdre 12 kilos avant son mariage. « Dans les années 80, il y avait Diana qui était belle, et il y avait Fergie, grosse et mal fagotée », affirme-t-elle en évoquant les comparaisons dont elle a été victime de la part des tabloïds. « Nous étions juste là pour que les gens gagnent beaucoup d’argent. À l’époque, nous n’en avions pas conscience toutes les deux. » 

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Toutes les deux mises sous le feu des projecteurs et cibles favorites des tabloïds, Sarah Ferguson et la princesse Diana deviennent très vite amies. Une sororité qui renforce leur popularité au Royaume-Uni et leur permet d’affronter les problèmes de santé mentale qui les touchent tour à tour. « Diana et moi avions nos propres problèmes de santé mentale, et nous avions l’habitude d’en parler. Elle me disait : “Fergie, souviens-toi d’une chose : quand tu es en haut du piédestal, il est si facile d’en tomber. Et toi, tu es en bas. Tu dois juste grimper.” », se souvient l’ex-épouse du prince Andrew. « Nous étions positionnées en tant que sainte et pécheresse. Et la chose la plus importante était de rester robuste ensemble, et nous l’avons fait, peu importe ce que les gens écrivaient. » 

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