Sarah Abitbol : comment sa mère a réagi à l’annonce des viols subis étant adolescente
Elle a rompu le silence. Sarah Abitbol est venue sur le plateau de TPMP pour raconter la terrifiante histoire des viols qu’elle a subis pendant son adolescence. L’ancienne patineuse artistique a aussi raconté comment, sa mère a réagi en apprenant que le violeur n’était autre que son coach sportif.
Le 30 janvier dernier, Sarah Abitbol sort son livre “Un si long silence”, aux éditions Plon. Dans ce bouquin, le témoignage d’une femme , mais aussi d’une adolescente, aux prises avec un violeur. Ce récit n’est pas inventé, Sarah Abitbol l’a vécu dans sa jeunesse alors qu’elle s’entraîne pour devenir patineuse artistique.
30 ans de silence
Quelques jours après la parution de son livre, à 44 ans, cette ancienne championne de patinage artistique explique, au micro de Léa Salamé, qu’elle doit “sortir du silence pour celles et ceux qui n’ont pas la chance de pouvoir parler”. Ce qu’elle fait. Elle accuse son ancien entraîneur Gilles Beyer de l’avoir violée entre 1990 et 1992, alors qu’elle était âgée de 15 ans.
“Il m’a volé mon enfance” lâchera-t-elle émue devant Léa Salamé. Longtemps restée silencieuse “par peur et par honte”, Sarah Abitbol est venue sur le plateau de Touche pas à mon poste, pour se confier sur cette histoire et expliquer les démarches qui l’ont conduites à s’exprimer.
“Ordure”
Ses parents n’avaient aucune idée des souffrances que vivaient leur fille à cette époque. Pour eux Gilles Beyer “avait (sa) carrière entre les mains” et ils avaient “confiance en lui”, jusqu’à cette année 2004. Sarah Abtitbol encore meurtrie par son passé décide de tout raconter à sa mère. La jeune maman de Stella, née en 2011, n’a plus de secret.
“Les premiers mots qui sont venus dans la bouche de ma maman, c’est ‘oh quelle ordure, c’est pas possible, pas lui, on avait si confiance en lui, on l’aimait tant. Il avait ta carrière entre les mains. C’est pas possible, quelle ordure”
Sa mère, interrogée par L’Obs explique : “on s’en voulait tellement de ne pas l’avoir vu. Mon mari a proposé à Sarah de porter plainte (…) Il a quand même reconnu les faits et il a demandé pardon”.
Dans son livre, Sarah Abitbol nomme son ancien entraîneur Gilles Beyer, Monsieur O, en référence aux premiers mots de sa mère à l’annonce de ses viols “ordure”. Son violeur s’appelle désormais Monsieur Ordure.
Pour découvrir ce passage poignant, regardez la vidéo ci-dessus.
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