Sara Giraudeau : ces terribles moqueries dont elle a souffert enfant

Depuis le 11 décembre dernier, Sara Giraudeau est à l’affiche du film « Les Envoûtés » de Pascal Bonitzer. Pour l’occasion, l’actrice française de 34 ans a accordé une interview très touchante pour le Journal des Femmes. La comédienne qui joue le rôle d’une journaliste pigiste dans ce nouveau long-métrage garde quelques mauvais souvenirs de son enfance. La fille d’Anny Duperey faisait l’objet de moqueries notamment à cause de sa voix particulière qui fait aujourd’hui sa renommée. « Ce n’est pas venu de moi mais du jugement des autres, de phrases violentes d’apparence anodine… Je me suis intéressée à la psychologie pour tout ça. Beaucoup de choses trop violentes sortent de la bouche des adultes. Comme le boucher qui imitait ma voix quand je rentrais chez lui… Si on m’avait dit, petite, que ma voix était belle ou particulière, je l’aurais vu comme un avantage. Il ne faut pas faire des particularités une différence », confie-t-elle, avec le recul, au cours de cet entretien.






© Denis Guignebourg / Bestimage
Sara Giraudeau : ces terribles moqueries dont elle a souffert enfant


La jeune maman révèle que son métier l’a aidée à surmonter ses complexes et à en faire une force. « J’étais une enfant angoissée, qui cachait sa tristesse. Il y avait ce besoin d’essayer de trouver sa place, d’être heureuse. Enfant, il y a des obligations avec lesquelles j’ai eu du mal. Je transformais ma mélancolie en étant très vive, drôle… J’étais clownesque. On a tous des complexes qui doivent, in fine, devenir notre force. Le métier de comédien aide à les vaincre », constate-t-elle.

Une carrière d’actrice encouragée par une maman compréhensive qui lui a permis de faire ses propres choix sans aucun jugement. « Elle (Anny Duperey, ndlr) s’est dit qu’elle nous laisserait nous développer avec son regard aimant, en nous donnant la liberté nécessaire à notre épanouissement. On n’a pas eu cette épée de Damoclès qui nous interroge sur la manière dont on fait les choses. On était couvés de bienveillance. Mon père était plus stressé. Quand il a vu que j’étais faite pour ce métier, il a lâché prise et a été rassuré. Ça donne de la force quand quelqu’un vous dit : ‘fais ce qui est bon, ce que tu sens.’ »

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