Sandrine Rousseau : son père interrogé sur France 2, elle est “très, très en colère”
Ce jeudi 13 avril était diffusé sur France 2 un nouveau numéro de Complément d’enquête, consacré à Sandrine Rousseau. Qui est-elle réellement ? C’est la question auxquels les journaliste ont tenté de répondre, en allant notamment à la rencontre du père de la députée. Une méthode que la principale intéressée n’a pas du tout aimé à en croire sa prise de parole sur Europe 1, ce lundi.
Tristan Waleckx s’est encore fait une ennemie. Ce jeudi 13 avril, son émission Complément d’enquête diffusait un portrait en demi-teinte de Sandrine Rousseau. Intitulé “En vert et contre tous”, ce reportage retraçait l’ascension politique et médiatique fulgurante de la députée parisienne au cours de l’année passée et tentait de décrypter la personnalité “clivante” de la féministe de 51 ans. Pour en savoir plus sur l’enfance et l’éducation e cette dernière, les journalistes de France 2 ont sollicité son père. Ce témoignage, dans lequel Yves Rousseau défend sa fille, ouvre le portrait, et cela n’a pas du tout plu à la principale intéressée.
Contactée par Europe 1 pour connaître sa réaction, Sandrine Rousseau a souligné le manque de pertinence de Complément d’enquête, à qui elle reproche notamment d’avoir demandé à son père de faire une “auto-critique” de l’éducation qu’il lui a donnée. “Comme si le combat pour l’égalité femmes-hommes, trouverait sa source dans la relation que j’ai avec mon père”, s’est agacée Sandrine Rousseau. “On ne fait pas ça aux hommes. Il a été interrogé pendant près de 4 heures et ils n’ont gardé qu’une petite phrase. Je l’ai eu au téléphone et il était sidéré”, a aussi fait savoir l’écologiste avant de conclure avec vigueur : “Je suis vraiment très très en colère qu’en 2023, sur une chaîne de la télévision publique, on en soit encore à faire des portraits de femmes politiques où on interroge leurs papas pour savoir qui sont ces femmes.”
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Le père de Sandrine Rousseau “sidéré” par le portrait de sa fille
Selon la députée Europe Écologie-Les Verts, son père serait à deux doigts d’écrire aux journalistes qui l’ont longuement interrogé pour leur dire son mécontentement face à la manière dont a été exploité son témoignage. Interrogé par Puremedias sur la teneur du portrait diffusé, le présentateur Tristan Waleckx a, comme toujours, défendu la rigueur de ses collaborateurs. “Sandrine Rousseau n’a eu ni traitement de faveur ni traitement de défaveur. Nos journalistes ont réalisé un portrait ni à charge ni à décharge, mais un peu les deux à la fois”, a ainsi pointé le successeur de Jacques Cardoze, rappelant que leurs méthodes étaient les mêmes pour les portraits d’Alexis Kohler, d’Édouard Philippe ou encore d’Anne Hidalgo.
Cette défense n’a pas empêché Sandrine Rousseau de prendre la mouche. Sur Twitter, le lendemain de la diffusion de ce Complément d’enquête suivi par 935 000 téléspectateurs, l’élue a adressé un message ferme à la presse : “Avis aux amis journalistes : je n’accepterai plus de répondre à aucun portrait où interview qui n’aborde pas la stratégie politique que je mène et le fond des combats que je porte.” Nul doute qu’Yves Rousseau, militant socialiste, soit du même avis.
Avis aux amis journalistes : je n'accepterai plus de répondre à aucun portrait où interview qui n'aborde pas la stratégie politique que je mène et le fond des combats que je porte.
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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