Roman Polanski accusé de viol : son dernier film déprogrammé de plusieurs salles

Accusé de viol par 12 femmes, Roman Polanski ne connaît aucun répit. Selon les infos de BFMTV, mardi 19 novembre, plusieurs salles françaises ont décidé de déprogrammer son dernier film, « J’accuse ». Non Stop People vous en dit plus.

L’affaire n’en finit plus. Le 8 novembre dernier, Valentine Monnier relançait une affaire vieille de plus de 40 ans avec un témoignage choc publié dans les colonnes du Parisien. Dans ce dernier, elle accusait Roman Polanski de viol. Persona non grata aux Etats-Unis et reconnu fugitif par Interpol, le réalisateur est, depuis, replongé dans un tourbillon médiatique. La sortie de son dernier film, « J’accuse », avait été éclaboussée par le scandale. L’avant-première du long-métrage à Paris avait même été annulée suite à la mobilisation de plusieurs militants féministes. Le 18 novembre, l’ARP avait déclaré dans un communiqué qu’elle songeait à l’exclure. Un nouveau coup dur pour le mari d’Emmanuelle Seigner, déjà exclu de l’Académie des Oscars.

Neuf communes concernées

Mardi 19 novembre, dans la soirée, nos confrères de BFMTV ont relayé une autre mauvaise nouvelle pour Roman Polanski. La collectivité Est Ensemble, qui regroupe un total de neuf communes de Seine-Saint-Denis, a décidé de « déprogrammer » le film « J’accuse », porté par Jean Dujardin et Louis Garrel, de six cinémas. « Après un débat que j’ai souhaité en conseil de territoire sur la programmation du film ‘J’accuse’ de Roman Polanski, j’ai décidé à l’écoute des interventions de déprogrammer ce film des cinémas publics », a ainsi confirmé sur Twitter Gérard Cosme, président du territoire Est Ensemble.

Dans un communiqué de presse, également publié sur son compte Twitter, Gérard Cosme avait déploré la programmation de « J’accuse » au cinéma. « Ce film sort dans un contexte dont on ne peut faire abstraction. Il est celui de l’après #MeToo qui a permis une libération de la parole sans précédent », peut-on lire. « La promotion d’un film dont le réalisateur est soupçonné de violences à caractère sexuel, ne fait que raviver pour les victimes les souffrances passées », a poursuivi Gérard Cosme dans son communiqué. Il affirme que, « à titre personnel », il n’irait pas voir le long-métrage de Roman Polanski « en soutien aux victimes ». Cette décision concerne, entre autres, les villes de Pantin, Romainville, Bobigny et Montreuil.

[Communiqué]

Ma réaction sur la programmation du film ”J’accuse” de R. #Polanski dans les cinemas publics @Est_Ensemble

Je n’irai pas voir le film en soutien aux victimes.

A ma demande nos cinémas organiseront des moments d’échanges avec les associations et les élu.e.s pic.twitter.com/sDSyrtQA2Q

Après un débat que j’ai souhaité en conseil de territoire sur la programmation du film “J’accuse” de #Polanski

J’ai décidé à l’écoute des interventions de déprogrammer ce film des cinémas publics @Est_Ensemble

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