Régine : pourquoi elle a souffert, les mois précédant sa mort
C’est entourée de ses proches que Régine s’est éteinte ce dimanche 1er mai. Pourtant, la fin de sa vie a été marquée par une triste souffrance que décrit Gala, dans son édition de ce jeudi 5 mai.
Elle était la reine des nuits parisiennes. Bourgeoise fêtarde, mais non moins populaire, Régine a accueilli les plus grands chez elle. Des chanteurs, des acteurs, des politiciens… Pimpante et piquante, elle n’avait rien perdu de sa superbe à 92 ans. Pourtant, les mois qui ont précédé son décès, survenu le 1er mai dernier, la lumière n’était plus la même autour d’elle. « Cette solitude qui s’abat sur vous quand le grand âge vous surprend, Régine la vivait douloureusement. Il lui arrivait d’en parler. Pas souvent, car elle n’était pas femme à se plaindre », apprend-on dans les colonnes de Gala, en kiosque dès ce jeudi 5 mai.
Après avoir « parcouru le monde à grandes enjambées, traversé les nuits sur la pointe de ses stilettos », la chanteuse a souffert de voir « son univers se rétrécir, jusqu’à l’engloutir ». « Dans une grande chambre avec salle de bains » située dans « un endroit serein, au cœur de Paris », où elle résidait depuis son malaise en août 2021, son entourage faisait revivre son univers. « Les plus proches, parmi lesquels Pierre Palmade, Dominique Desseigne, Michel Dussarat, son fidèle danseur, ou encore Mine Vergès, son habilleuse », venaient « lui tenir chaud », avant ses adieux.
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À la fin, Régine voulait « retrouver ceux qui l’avaient déjà quittée »
C’est entourée de ceux qui comptaient le plus, ses amis et Daphné Rotcajg, sa petite-fille, que Régine a passé les derniers moments de sa vie. Entourée, elle l’était aussi par « les fantômes du passé ». Si jusque-là, ils n’occupaient que son cœur, ils « avaient alors accaparé aussi ses pensées. À commencer par celui de sa mère, cette mère à peine entrevue ». Alors à la fin, elle disait vouloir partir pour « retrouver ceux qui l’avaient déjà quittée, rejoindre son frère Maurice, mort deux ans plus tôt, emporté par la Covid-19. La nuit ne lui avait jamais fait peur, alors pour cette nuit éternelle, elle était prête ».
« C’est dans un tailleur marine et blanc, béret sur la tête et paire de lunettes de soleil sur le nez qu’elle y est entrée ». Selon ses souhaits et comme son fils Lionel, elle sera incinérée le lundi 9 mai, au Père-Lachaise. La cérémonie est prévue à 10h00 au crématorium du cimetière du cimetière, salle de la Coupole, a révélé sa petite-fille Daphné Rotcajg à l’AFP.
Crédits photos : Jack Tribeca / Bestimage
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